La nuit dernière, nous avons pu voir la plus grosse pleine lune de l'année, la fameuse lune rousse, appelée encore lune de Pâques.
Quèsaco ?
Sous le règne de l'Empereur Constantin, la fête de Pâques avait été fixée au premier dimanche après la pleine lune qui suit l'équinoxe de printemps. Pleine lune qui n'était autre que la fameuse lune rousse toujours redoutée par les agriculteurs, les jardiniers et surtout les vignerons parce qu'elle est accusée depuis des siècles de geler les bourgeons et les fleurs de printemps.
On a remarqué que par temps clair, lorsque la lune brille, la température se refroidit. Les plantes perdent leur chaleur par rayonnement vers une atmosphère plus froide. Elles perdent en même temps une partie de leur sève par évaporation qui occasionne un refroidissement plus important que celui de l'air ambiant. C'est ainsi que l'on constate, au lever du soleil, le roussissement des bourgeons qui ont subi les méfaits du gel.
Les statistiques météorologiques ont enregistré des périodes froides en avril comme en mai. Il n'y a pas de risque de gelée lorsque l'espace est brumeux ou lorsque les nuages s'interposent entre la haute atmosphère et les plantes. La lune ne peut donc être tenue pour responsable des gelées. Mais on l'a souvent accusée de chasser et même de "manger" les nuages. Elle ne reflète vers la terre que la lumière du soleil qu'elle reçoit au maximum au moment de la pleine lune. Elle brille intensément quand l'air est sec, exempt de vapeur d'eau, laissant passer librement les rayons lumineux. C'est à ce moment et en général entre les premier et le dernier quartier, lorsque l'éclairage est le plus intense et le plus long, que le refroidissement peut atteindre le point de congélation.
Moralité : sous les climats sensibles, les risques de gelée peuvent se prolonger jusqu'au mois de mai et il est recommandé de croire au dicton populaire :
On a remarqué que par temps clair, lorsque la lune brille, la température se refroidit. Les plantes perdent leur chaleur par rayonnement vers une atmosphère plus froide. Elles perdent en même temps une partie de leur sève par évaporation qui occasionne un refroidissement plus important que celui de l'air ambiant. C'est ainsi que l'on constate, au lever du soleil, le roussissement des bourgeons qui ont subi les méfaits du gel.
Les statistiques météorologiques ont enregistré des périodes froides en avril comme en mai. Il n'y a pas de risque de gelée lorsque l'espace est brumeux ou lorsque les nuages s'interposent entre la haute atmosphère et les plantes. La lune ne peut donc être tenue pour responsable des gelées. Mais on l'a souvent accusée de chasser et même de "manger" les nuages. Elle ne reflète vers la terre que la lumière du soleil qu'elle reçoit au maximum au moment de la pleine lune. Elle brille intensément quand l'air est sec, exempt de vapeur d'eau, laissant passer librement les rayons lumineux. C'est à ce moment et en général entre les premier et le dernier quartier, lorsque l'éclairage est le plus intense et le plus long, que le refroidissement peut atteindre le point de congélation.
Moralité : sous les climats sensibles, les risques de gelée peuvent se prolonger jusqu'au mois de mai et il est recommandé de croire au dicton populaire :
"Quand la lune rousse est passée,
On ne craint plus la gelée".