31/07/2017

Azizah de Niamkoko

 


On m'avait vivement conseillé la lecture de ce roman lorsque j'ai commencé à voyager en Afrique noire. 

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Rapide biographie de l’auteur Henri Crouzat (1912-1966) sur la jaquette du livre : 
« Henri Crouzat naquit à Albi. Il eut une enfance provinciale calme, une jeunesse parisienne agitée, une maturité coloniale tumultueuse. Après de tranquilles études lycéennes, à l’heure du choix, persuadé qu’il était un artiste au génie solitaire, il se destina à l’architecture. Mais la guerre en fit un soldat parmi beaucoup d’autres. Retourné à l’art en 1946, il eut la chance de partir en Afrique Noire. Une révélation, un éblouissement, un coup de foudre. Mais d’un côté seulement. L’Afrique resta indifférente. Pendant dix ans, Henri Crouzat construisit, chassa, voyagea, observa. Ce sont surtout ses souvenirs qu’il livre dans son ouvrage, bien qu’il se défende farouchement d’avoir voulu décrire tels ou telles de ses anciens amis ou futurs ennemis. »

Quatrième de couverture : 
« Azizah est un trait d’union. La jolie métisse évolue avec aisance et désinvolture du monde des Blancs à celui des Noirs et nous fait découvrir l’un et l’autre. Niamkoko est une synthèse. Ce petit village africain d’un territoire qui ne porte pas de nom ressemble à tous ceux qui parsèment la brousse. Par contre la capitale du territoire inconnu, Kobilonou, emprunte son nom aux villes de Konakry, Abidjan, Lomé et Cotonou. Le récit débute en 1946, lors de la naissance de la nouvelle Afrique. Entourés de multiples silhouettes pittoresques, les quatre personnages centraux nous entraînent dans un monde qui surprendra bien des lecteurs habitués aux flagorneries des courtisans, aux exagérations des menteurs, aux lâchetés des envieux. Azizah la jeune négresse, Enny le vieux commerçant blasé, Akou, le Noir qui lutte pour son avenir, Olivier de Villevieux le colon-créateur, occupent le devant de la scène. Mais le personnage le plus important reste l’Afrique, cette Afrique dont l’auteur parle avec la tendresse que l’on a pour les femmes autrefois follement aimées mais qui vous auraient, de temps en temps, un petit peu trompé. » 
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Le roman a été adapté en 1988 pour la télévision par Bernard Reyon, sous le titre “La fille du fleuve”, avec Julien Guiomar dans le rôle d’Enny, Jean-François Garreau dans celui d’Olivier et Patrice-Flora Praxo interprétait Azizah.


22/07/2017

Quand Napoléon n'était encore que Bonaparte...


Buonaparte ("La paille au nez") à l’École Royale Militaire de Brienne (1779 -1784).

Le lieutenant d'artillerie Bonaparte en 1788

"Le capitaine Bonaparte au siège de Toulon" (1793) par Edouard Detaille


"Bonaparte au siège de Toulon" (1793) par Maurice Toussaint


"Bonaparte dans la prison de Nice en 1794" par Edward Matthew Ward
Bonaparte avait reçu le commandement de l'artillerie de l'armée d'Italie en février 1794 à l'âge de vingt-quatre ans, mais ses relations avec les Jacobins l'avaient rendu suspect pendant la Terreur.



"Le général Bonaparte" (1796) par Andrea Appiani


"Profil du général Bonaparte" dessin au crayon  rehaussé d"aquarelle par Giuseppe Longhi



"Bonaparte franchissant les Alpes" (1796) par Jean-Louis David


"Bonaparte au Pont d'Arcole" (1796) par Horace Vernet


Publicité Loterie Nationale (1950)



"Bonaparte à la bataille de Rivoli" (14 Janvier 1797) par Henri Philippoteaux


"Bonaparte en Egypte" (1798) par Edouard Detaille

"Bonaparte en Egypte" (1798) par Auguste Raffet

"Le général Bonaparte en Égypte" (1798) par Jean-Léon Gérôme

"La bataille des Pyramides" (1798) par Jean-Marie Borghino


"La bataille d'Aboukir" (1799) par Antoine-Jean Gros

"Le coup d’État du 18 brumaire" ( 9 novembre 1799) par  François Bouchot

"18 brumaire an VIII", caricature anglaise de James Gillray

"La mort du général Desaix à Marengo" (14 juin 1800), par Jean Broc

"Bonaparte près de ses troupes" par Edouard Detaille

"L'entrevue du général Bonaparte" par Edouard Detaille

"Napoléon Bonaparte" est proclamé Premier Consul (2 août 1802) par Antoine-Jean Gros .

"Bonaparte Premier Consul" (1802) par George Engleheart


Médaille de Bonaparte Premier Consul



Buste de Bonaparte par Charles-Louis Corbet, exposé au salon de 1798 comme "fait d'après nature"

Bonaparte (Daniel Gélin et Joséphine (Michèle Morgan) dans "Napoléon" de Sacha Guitry (1955)




Bonaparte dans "L'âge du lion", manga de Hasegawa Tetsuya





Tout ça pour finir ainsi...


"Napoléon à Fontainebleau" (3 mars1814) par Paul Delaroche

"Napoléon à Sainte Hélène, dictant au comte Las Cases le récit de ses campagnes"
par William Quiller Orchardson




20/07/2017

Mini


Inventée par Mary Quant dans les années 60, la mini jupe a été considérée comme le symbole de la libération de la femme... 







Kings road, Londres (1966)

Charlotte Rampling (1967)







Mini jupe et Mini-Morris

 Mini Moke






19/07/2017

Pili-pili


Utilisé dans tout le continent africain, les Caraïbes et les îles de l'Océan Indien, frais, en saumure, séché entier, ou en poudre, le pili-pili ou "piment-oiseau" est un condiment primordial dans la cuisine locale où il agrémente de très nombreux plats, au gré du goût et de la résistance du palais de chacun. 


Ce piment rouge de petite taille et fort piquant joue en effet un rôle essentiel pour raviver les saveurs fades. 
Appellation africaine du piment, "Capsicum frutescens", le pili-pili est également employé dans la médecine traditionnelle pour faciliter la digestion, comme laxatif et comme révulsif.



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Pili-pili, c’est aussi le titre d'un roman de Guy Merle (Editions hors Collection, 1990), sous-titré "Histoire singulière et édifiante du nègre Kotakingué" dans lequel interviennent " beaucoup de blancs, ceux de l’administration, ceux qui font commerce, et ceux qui font libanais, grecs ou portugais, et puis les foules des hommes et des femmes vernaculaires indigènes de couleur qui aiment trop manger gloutonnement le manioc avec la sauce pili-pili et boire ensuite sans retenue la bière Primus… "
Un ouvrage aujourd’hui introuvable, qui fut pendant des années mon livre de chevet.