30/04/2020

Rouge-queue


Mes locataires saisonniers sont revenus. Deux oiseaux au plumage gris-foncé, avec le ventre gris-clair, un bec très pointu tout noir ainsi que les yeux et les pattes, et la queue rougeâtre qui a donné son nom à l'espèce. Car, recherches faites, il s’agirait du rouge-queue noir, que l'on appelle également rossignol des murailles, et dont le nom scientifique est Phoenicurus ochruros, de la famille des turdidés. 



En ce moment, la femelle reste à l’intérieur du nichoir où elle s’active à construire un nid à base de feuilles, d'herbes, de plumes, de tout un tas de trucs que lui ramène infatigablement son mâle.

Ils ont adopté sans problème leur nouvel habitat...




... leur ancienne maison commençant à tomber en ruine...




29/04/2020

Montpellier confinée

Superbes vues du chef-lieu du département de l'Hérault en cette période printanière et de confinement :



En attendant le retour  à la normale...










28/04/2020

27/04/2020

Comme en 40...






Je me suis souvenu de l'expression "repartir comme en 40" faisant allusion au départ à la Seconde Guerre mondiale de combattants mal commandés, mal équipés et très mal armés, en lisant l'article de Riss dans "Charlie Hebdo" intitulé "Covid-19, L’autre "étrange défaite", que l'on trouvera ci-dessous:

"La France vit des heures de désillusion aussi profonde que celles qu’elle avait connues en mai 1940. La France pensait avoir le meilleur système de santé du monde, comme elle était convaincue d’avoir la meilleure armée du monde en 1940. Et puis, sous nos yeux, tout s’est effondré à une vitesse inimaginable. On se demandait pourquoi la France avait manqué d’avions efficaces, d’armements modernes comme des chars d’assaut, et pourquoi les soldats portaient encore des bandes molletières alors que les soldats allemands avaient des bottes en cuir. 
Aujourd’hui, on s’interroge pour comprendre pourquoi il n’y a pas assez de masques, pourquoi il n’y a pas assez de respirateurs artificiels, pourquoi la France est obligée d’importer les produits réactifs pour fabriquer des tests de dépistage. 
On perd notre temps à discuter de problèmes d’intendance qui n’auraient pas dû exister si le système de santé français était vraiment le meilleur du monde. Mais le système de santé français n’est pas le meilleur du monde. La France n’est plus un grand pays, mais une petite nation mesquine, bouffie d’orgueil et de prétention. Et en face d’un virus microscopique, l’orgueil et la prétention, ça ne sert à rien.
Il faudra alors se poser la question de savoir pourquoi un tel désastre. On ne peut s’empêcher de se tourner vers la fameuse Étrange Défaite, de Marc Bloch, qui, ayant vécu la défaite de 40 de l’intérieur, se posait la question de savoir pourquoi cela avait été possible. Et cette catastrophe en cours nous amène inévitablement aux mêmes conclusions : incompétence, inorganisation, absence de vision à long terme, improvisation. En résumé : nullité de nos dirigeants, et en particulier de ceux en charge du système de santé français. 
Cette génération de hauts responsables de la santé en France est en train d’entrer dans l’Histoire comme les généraux de l’armée française en 40. Une caste de petits chefs, de techniciens imbus de leur position, de leur suffisance, qui, face au coronavirus, avaient une guerre de retard, comme la plupart des généraux de 1940, qui se croyaient encore en 1918.
Ceux qui en payent le prix, ce sont les morts de plus en plus nombreux, mais aussi les médecins et soignants qui se sacrifient en y laissant leur peau, pour rattraper des erreurs dont ils ne sont pas responsables. C’est toujours le troufion de base qui paye de sa vie la nullité de sa hiérarchie.
Cette injustice insupportable, il faudra en répondre d’une manière ou d’une autre. Le président de la République a très vite comparé cette épidémie à une guerre. Cela pouvait sembler habile, afin de mobiliser la nation entière contre le terrible ennemi. Mais cette comparaison se retourne déjà contre ceux qui croyaient en tirer parti. Car en face d’un tel désastre, on ne pourra pas se contenter de quelques gerbes de fleurs et d’une distribution de Légions d’honneur. Le besoin de justice est le sentiment qui structure une société. Quand il est bafoué, ce n’est pas seulement le système de santé français qui s’effondre, mais la totalité de l’édifice."



26/04/2020

L'arbre sec


Dans la campagne ouveillanaise













Au bar de l'Arbre Sec 
Tous les mauvais garçons 
S'enivrent de chansons 
Et de gorgeons abjects 
Leurs yeux vitreux dissèquent 
La serveuse ingénue 
Que son père a vendue 
À un prix malhonnête 
 Au bar de l'Arbre Sec 
Y a un mari qui pleure 
Sa barque sur Honfleur 
Et le bonheur avec 
 Au bar de l'Arbre Sec 
Le patron est d'avis 
 Qu'y a une ou deux vies 
Il a dû être Grec 
Avec l'accent métèque 
Il trinque chaque fois 
À la santé d'un foie 
Dont ce sont les obsèques 
 Au bar de l'Arbre Sec 
Un anar alcoolo 
Charrie les écolos 
Et le bonheur avec 
 Au bar de l'Arbre Sec 
Règne un vieux perroquet 
Qui a connu les quais 
De Rio et d'Utrecht 
Dans un anglais correct 
Il traite de linottes 
 Les buveurs monoglottes 
Et les insulte en tchèque 
 Au bar de l'Arbre Sec 
Un dragueur de sirènes 
Se range des rengaines 
Et du bonheur avec 
 Au bar de l'Arbre Sec 
C'est toujours bien trop tôt 
Que l'éclat d'un couteau 
Expulse les blancs-becs
 La moindre brute est prête 
À sortir pour la fille 
Un poignard de Manille 
Ou un violon peut-être 
 Au bar de l'Arbre Sec 
 Vient l'accordéon 
Qui joue le vieux Léon 
Et le bonheur avec 
 Au bar de l'Arbre Sec 
Quand la nuit se fait vieille 
Les souvenirs s'éveillent 
Dans les mégalothèques 
Alors on se déleste 
En contant des histoires 
Qui mentent à des mémoires 
Mais qu'elles croiraient presque 
 Au bar de l'Arbre Sec 
Des balafrés de l'âme 
S'avortent de leurs femmes 
Et du bonheur avec 
 Au bar de l'Arbre Sec 
Les vignes sont vivantes 
Et l'aube leur invente 
Des grappes de varech 
Quand à six heures ou sept 
La serveuse ingénue
 Regarde vers la rue 
Le ciel met ses lunettes 
 La vie grise et coquette 
Sort alors de ses draps 
Mais ce soir on sera 
Au bar de l'Arbre Sec 
 La vie grise et coquette 
Sort alors de ses draps 
Mais ce soir on sera 
Au bar de l'Arbre Sec











25/04/2020

Cracovie confinée



La même place du Rynek en temps normal...











Avec mes remerciements à Kasia O.





24/04/2020

C'est pourtant clair...


Avec le début du déconfinement programmé le 11 mai prochain, plusieurs questions se posent, dont celle du dépistage massif. Mais qui tester et comment ? La solution passe par les tests sérologiques, pour identifier qui a été en contact avec le virus... Le problème, c'est qu'on ne sait pas encore totalement ce que ça implique.


Selon une étude menée par l’Inserm, seuls 1 à 6 % de la population aurait été infectée par le coronavirus. Ce taux très faible prouve que les mesures mises en place, et notamment le confinement, ont eu un vrai impact sur la propagation du virus. Mais il indique aussi que nous sommes très loin de cette fameuse "immunité collective" tant espérée par certains chercheurs. Selon les spécialistes en effet, il faudrait que près de 60 % de la population ait été infectée pour que le virus s’éteigne de lui-même, faute de nouveau corps à infecter.






Avec mes remerciements à Christian C.



23/04/2020

Le temps qui passe











Dis, quand reviendras-tu?
Dis, au moins le sais-tu?
Que tout le temps qui passe
Ne se rattrape guère
Que tout le temps perdu
Ne se rattrape plus

Barbara (1962)


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22/04/2020

Les ponts de Béziers

Magnifiques photos de Béziers prises par un drone en période de confinement...










J'ai personnellement connu ces quartiers beaucoup plus animés...







19/04/2020

Mouton Rothschild

J'ai retrouvé au fond de la cave ces deux vieilles bouteilles d'un pinard dont j'ai appris qu'il s'agissait d'un "premier grand cru" dans la classification officielle des vins de Bordeaux. 



Ouah ! me suis-je dit, ça doit être fameux. 
Et j'ai pensé que ce Mouton Rothschild de 1918 devait valoir une fortune, étant donné le prix d'une bouteille millésimée 2017. 



J'en ai débouché une pour goûter. C'était imbuvable ! 
Alors j'ai tout foutu en l'air...





A Didier F., avec mes sentiments les plus cordiaux.



18/04/2020

Si maman si ♫


J'ai redécouvert avec grand plaisir cette chanson de Michel Berger grâce au magnifique film "Les Grands esprits" diffusé jeudi soir à la télé sur France3.


 

Tous mes amis sont partis mon cœur a déménagé ; 
Mes vacances c'est toujours Paris mes projets, c'est continuer 
Mes amours, c'est inventé… 

 Si maman, si… 
Si maman, si… 
Maman, si tu voyais ma vie… 
Je pleure comme je ris, si maman, si, 
Mais mon avenir reste gris... 
Et mon cœur aussi… 

 Et le temps défile comme un train moi je suis à la fenêtre
Je suis si peu habile que demain le bonheur passera peut-être 
Sans que je sache le reconnaître

 Si maman, si… 
Si maman, si… 
Maman, si tu voyais ma vie… 
Je pleure comme je ris, si maman, si, 
Mais mon avenir reste gris... 
Et mon cœur aussi… 

 Mon cœur est confortable bien au chaud et je laisse passer le vent
Mes envies s'éteignent  je leur tourne le dos et je m'endors doucement 
Sans chaos ni sentiment

 Si maman, si… 
Si maman, si… 
Maman, si tu voyais ma vie… 
Je pleure comme je ris, si maman, si, 
Mais mon avenir reste gris... 
Et mon cœur aussi, si maman, si… 
Si maman, si… 
Maman, si tu voyais ma vie… 
Je pleure comme je ris, si maman, si, 
Mais mon avenir reste gris... 
Et mon cœur aussi…






16/04/2020

LATA

Si je sais depuis toujours qu'en polonais le mot "lata" veut dire "années" (ile masz lata ? = quel âge as-tu ?), je viens de découvrir qu'il s'agit chez les médicos de l'acronyme de "Limitation et Arrêt des Thérapeutiques Actives" dans la lettre ci-dessous d'un toubib réquisitionné pour aider dans la crise épidémique du coronavirus. 




"Premièrement, il faut savoir que la totalité des hôpitaux publics et privés du territoire sont vides. Dans cette grande guerre menée contre le coronavirus, toutes les autres pathologies sont reléguées au second, voire troisième plan. 
Ce que ceci veut dire, c’est que toutes les hospitalisations programmées et les chirurgies programmées de personnes qui ont réellement besoin de soins sont annulées
Les gens ayant pour consigne de rester chez eux pour ne pas attraper un rhume, finissent par mourir chez eux d’une insuffisance cardiaque, par exemple, pour laquelle ils n’auront pas eu la prise en charge nécessaire dans un délai donné. 
Car il faut savoir que cette panique généralisée ayant poussé au confinement, dans le but d’enrayer la propagation d’un virus "qui est déjà là" fait que la totalité des médecins libéraux, aussi bien généralistes que spécialistes, ferment leur cabinet. 
Les patients ne voient donc plus de médecin, et personne ne peut donc évaluer une éventuelle dégradation de leur pathologie chronique et ainsi les orienter vers un service hospitalier. Cela fait donc plus de 4 semaines en France occupée que la quasi-totalité des médecins et chirurgiens sont au chômage technique. 
Actuellement, aucun de nous ne comprend ce qu’il se passe. Nous nous demandons tous : "Où sont passés ces patients qui remplissent nos services toute l’année ?" Les patients ressentant des symptômes inhabituels ont donc pour consigne de d’abord appeler le 15 afin qu’on leur dise quoi faire : "restez chez vous" ou bien "allez aux urgences". 
Voici un exemple pour vous montrer l’absurdité de cette consigne : un patient ressentant une légère douleur thoracique en base droite avec une légère toux et un peu de fièvre, le Centre 15 lui dira que ce sont des signes fréquents de l’infection Covid-19 et qu’il doit rester chez lui, ça passera dans quelques jours. Pas de chance, c’est en fait une embolie pulmonaire et le patient peut se retrouver en état de choc hypovolémique à tout moment, en plus de nécroser ses poumons. On ne fait pas de diagnostic par téléphone. Sauf en cette période, visiblement. 

Parlons maintenant des seuls services hospitaliers qui continuent de tourner à plein régime : les Urgences et les Unités Covid. 
Les Urgences servent à filtrer les patients les plus suspects d’infection Covid, ou bien les patients qui peuvent avoir de vraies urgences vitales que l’on doit prendre en charge très rapidement, comme à leur habitude. Il faut savoir qu’un patient Covid+ que l’on considère comme "individu fragile" (soit moins de 70 ans avec des antécédents importants, soit plus de 70 ans) sera hospitalisé dans ces unités Covid. 
J’ai été réquisitionné il y a un moment pour travailler dans une de ces Unités. A quoi ressemblent-elles ? 
Les services hospitaliers totalement vides, dont je vous ai parlé, sont réquisitionnés pour y entreposer des patients Covid+. 
Avant d’être transférés des Urgences vers ces Unités, ces patients sont étiquetés : soit ils ont moins de 70 ans et on les étiquette comme "réanimables" (s’ils se dégradent, nous ferons tout ce qu’on peut pour essayer de les sauver), soit ils ont plus de 70 ans et sont étiquetés LATA qui veut dire Limitation et Arrêt des Thérapeutiques Actives. 
Je vais tenter d’expliquer brièvement ce que l’on fait pour un patient réanimable, et ce que l’on fait pour un patient en LATA dans ce genre de situation. Je rappelle que le tableau clinique d’une infection sévère au "coronavirus" correspond à une pneumonie, une infection des poumons qui s’attaque aux alvéoles pulmonaires. La phase terminale de ce type d’infection correspond en général à ce que l’on appelle un choc septique à point de départ pulmonaire : le germe initialement présent dans les poumons et les voies respiratoires passe dans le sang et s’attaque à tous les organes vitaux : cœur, cerveau, foie, reins. 
Tout ceci entraîne un coma qui gêne davantage la respiration, une hypotension artérielle car le cœur ne peut plus fonctionner correctement, une augmentation de la toxicité dans l’organisme (soit à cause des médicaments, soit à cause de déchets produits par notre corps en permanence) car le foie et les reins ne fonctionnent plus. 

Un patient réanimable dans notre service : Il arrive avec de l’oxygène pur aux lunettes ou au masque pour l’aider à respirer, nous adaptons le débit d’oxygène en fonction de ses besoins (estimés par la Saturation en Oxygène) et dans la majorité des cas : nous ne touchons absolument pas à son traitement ! Nous rajoutons des antibiotiques en comprimé dans certains cas, ils ne sont pas du tout prescrits de manière systématique. Les médicaments qu’il prend à la maison, nous les lui donnons, et nous ne faisons rien d’autre. 
Ces services que l’on nous présente comme des zones de guerre, totalement débordés, sont en fait des unités de surveillance où nous ne faisons presque rien. Je n’ai jamais eu de journées aussi tranquilles que depuis le début de cette crise. 
Si un de ces patients se met à décompenser, à passer dans un état de Détresse Respiratoire Aiguë avec une hypotension artérielle, un pseudo-coma, etc. le protocole nous dit de l’intuber, de perfuser ce patient avec 2 à 3L de solution salée sur 3 heures pour faire monter la pression artérielle et ainsi irriguer les organes vitaux, de balancer des antibiotiques en intraveineuse, de balancer de la noradrénaline en intraveineuse si le remplissage par la solution salée n’a pas fonctionné comme prévu. Tout ceci afin de stabiliser les fonctions vitales pour laisser le temps aux antibiotiques de faire leur travail. 
Je suis passé plusieurs fois dans des services d’urgences et de réanimation, je sais donc que l’âge n’est pas toujours le facteur déterminant quand nous décidons de réanimer un patient ou non. J’ai déjà vu des tentatives de réanimation chez des patients de 80 ans passés, car il y a une maxime que nous aimons répéter pour nous donner bonne conscience : Nous avons une obligation de moyens, mais pas de résultat. 
Ce qui veut dire que n’importe quel patient qui arrive entre nos mains, nous nous devons de faire tout notre possible pour le sauver, même s’il s’avère que c’est mal parti dès le début. 

Parlons maintenant des patients LATA en Unité Covid : ceux-là ont donc souvent plus de 70 ans. Comme les plus jeunes, ils arrivent dans nos services avec de l’Oxygène sur le nez, le plus souvent avec un débit de 2 à 3 L/min. Si jamais ces vieux patients commencent à nécessiter un débit plus important d’oxygène, de 6 à 7 L/min (ce qui peut être expliqué par le fait que ces vieillards traînent leur pneumonie depuis environ 7 jours le plus souvent, vu qu’on leur ordonne de rester chez eux), on considère qu’ils ne survivront pas à leur infection
6 ou 7 L/min d’oxygène, c’est la limite entre la vie et la mort dans ces Unités. 
Une fois ce stade atteint, l’étiquette LATA entre en jeu. 
Considérant que ces vieilles personnes vont de toute façon mourir (vu qu’on ne les réanimera pas, coucou l’obligation de moyens), nous leur injectons un cocktail de Morphine et d’Hypnovel en intraveineuse
Ces deux molécules, nous les utilisons par ailleurs en Soins Palliatifs : elles induisent un coma artificiel, effet bien connu, et elles ont également un effet dépressif respiratoire. Elles ont en fait un effet décontractant musculaire, particulièrement au niveau des muscles respiratoires (diaphragme, muscles intercostaux, muscles du pharynx, etc.) et entraînent donc une asphyxie médicamenteuse. 
Les médecins, si attachés à l’éthique, appellent ça une "mort douce". 
Dans ces unités, nous tuons donc artificiellement des patients que l’on condamne dès leur sortie des Urgences. A aucun moment nous ne cherchons à faire de la médecine avec eux. 
Ces décès sont ensuite comptabilisés comme victimes du coronavirus, alors qu’ils sont en fait les victimes des médecins français. 
Les familles de ces victimes ne peuvent même pas se rendre compte de quoi que ce soit. Avec ce confinement, les plus jeunes patients n’ont droit à aucune visite. Les patients en fin de vie (ceux qui ont bénéficié du cocktail LATA), ont droit à une seule visite par jour. Les proches doivent donc se mettre d’accord pour décider qui ira voir le futur mort. Et ce visiteur n’aura pas le droit de visiter à nouveau dans la semaine en cours. Ils n’ont donc aucun moyen d’apprécier l’évolution clinique de leur proche, car nous tenons rarement plus d’une semaine sous Morphine et Hypnovel. 
Nos politiques sont donc en train d’orchestrer des décès à la pelle dans les hôpitaux, et utilisent ces morts pour créer une psychose générale dans un but que je n’arrive pas encore à visualiser."



Ça fait froid dans le dos...




15/04/2020

Ehpad

Ce mot barbare signifiant "Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes" a depuis quelques années remplacé le terme "maison de retraite". Un EHPAD est une résidence de services, ayant obtenu un agrément préfectoral, permettant la gestion locative d’une résidence dans laquelle sont accueillies des personnes âgées dépendantes soignées par un personnel médical en principe compétant.
Ces dernières semaines, des médias utilisent pourtant parfois le mot "hécatombe" à propos de certains EHPAD et des plaintes contre X ont été déposées pour homicide involontaire, non-assistance à personne en danger et mise en danger d'autrui.




Exemple de plateau-repas en EHPAD



Par contre, voici ci-dessous un exemple de plateau repas servi au petit déjeuner. Je ne connais pas personnellement ce résident ni dans quel EHPAD il est logé...




14/04/2020

Péter un plomb... ♫

Lorsque les plombs surchauffent, suite à une trop forte intensité électrique, ils "pètent", et tombent en panne. 



L'expression "péter un plomb" illustre ainsi un énervement soudain, d'une intensité telle que la réaction est inattendue et disproportionnée.




Parodie d'un succès d'Eddy Mitchell. 

Paroles "confinement" et chant : Marie-Laure Célisse





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13/04/2020

Lyon confinée

En souvenir de mes "années-bonheur" lyonnaises.




Roseraie de Montessuy - 1979








Avec mes remerciements à Christian R pour cette vidéo.