31/10/2023

La langue française






Il faudrait ajouter l'autre langue contemporaine faite d'anglicismes, d'euphémismes, d'inclusivité, de wokisme, de termes informatiques (je suis en mode veille), etc...

Hier, 30 octobre 2023, Macron a inauguré "son" lieu dédié à la langue française dans le château de Villers-Cotterêts restauré avec l'argent du contribuable, une "folie" présidentielle à 200 millions d'euros.  
Une semaine avant cet événement, l’académicien Jean-Marie Rouart avait pris la plume pour étriller le président, en français. 
"Il faut chercher loin dans l’histoire de France pour trouver un responsable politique qui aura autant nui à la langue française, se lamentait le romancier citant pêle-mêle les concepts anglo-saxons forgés par Emmanuel Macron pour vanter sa politique économique ou diplomatique lors du "One Planet Summit" à Paris, tenant une pancarte "Make our planet great again",  ou assénant un "Choose France" à Versailles et une "start-up nation"...











30/10/2023

L'union sacrée

Film d'Alexandre Arcady, sorti en 1989, pendant qu'on nous enfumait avec le Bicentenaire, alors que l'islamisme faisait son nid douillet en France, sous la bénédiction du politiquement correct. 

 


C'est l'histoire d'un policier Juif qui fait équipe avec un fils de Harki, pour démanteler un réseau terroriste. Tout y est expliqué. Les lâchetés politiques, les ramifications avec les trafics de drogue, les méthodes utilisées par nos ennemis.
Pourrait-on encore réaliser ce type de film avec des répliques cultes, comme celle du commissaire de police (joué par l'excellent Bruno Cremer) qui harangue ses équipes :
- Vous devez vous comporter comme des Croisés, chargés de défendre le monde occidental.
Et cette réplique de Bruel :
- Un Juif et un Arabe, on fait une belle paire de Croisés, tu ne trouves pas ?


À méditer...


Avec mes remerciement à Benoit R.



29/10/2023

Maudit

L'adjectif "maudit" désigne une personne sur laquelle on a appelé la malédiction, la colère divine, et qui est rejetée par la société.

Dans le langage familier québécois, "maudit" est le plus souvent utilisé de façon amicale, comme dans "bougre de", "espèce de"...

Maudits Français




Une amusante chanson de Linda Lemay


Y parlent avec des mots précis
Puis y prononcent toutes leurs syllabes
À tout bout d'champ, y s'donnent des biz
Y passent leurs grandes journées à table
Y ont des menus qu'on comprend pas
Y boivent du vin comme si c'était d'l'eau
Y mangent du pain pis du foie gras
En trouvant l'moyen d'pas être gros
Y font des manifs aux quart d'heure
À tous les maudits coins d'rue
Tous les taxis ont des chauffeurs
Qui roulent en fous, qui collent au cul
Et quand y parlent de venir chez nous
C'est pour l'hiver ou les indiens
Les longues promenades en Ski-doo
Ou encore en traîneau à chiens

Ils ont des tasses minuscules
Et des immenses cendriers
Y font du vrai café d'adulte
Ils avalent ça en deux gorgées
On trouve leurs gros bergers allemands
Et leurs petits caniches chéris
Sur les planchers des restaurants
Des épiceries, des pharmacies
Y disent qu'y dînent quand y soupent
Et y est deux heures quand y déjeunent
Au petit matin, ça sent l'yaourt
Y connaissent pas les œufs-bacon
En fin d'soirée, c'est plus choucroute
Magret d'canard ou escargots
Tout s'déroule bien jusqu'à c'qu'on goûte
À leur putain de tête de veau
Un bout d'paupière, un bout d'gencive
Un bout d'oreille, un bout d'museau
Pour des papilles gustatives
De québécois, c'est un peu trop
Puis, y nous prennent pour un martien
Quand on commande un verre de lait
Ou quand on demande : La salle de bain
Est à quelle place, s'il vous plaît?

Et quand ils arrivent chez nous
Y s'prennent une tuque et un Kanuk
Se mettent à chercher des igloos
Finissent dans une cabane à sucre
Y tombent en amour sur le coup
Avec nos forêts et nos lacs
Et y s'mettent à parler comme nous
Apprennent à dire : Tabarnak
Et bien saoulés au caribou
À la Molson et au gros gin
Y s'extasient sur nos ragoûts
D'pattes de cochon et nos plats d'binnes
Vu qu'on n'a pas d'fromages qui puent
Y s'accommodent d'un vieux cheddar
Et y se plaignent pas trop non plus
De notre petit café bâtard

Quand leur séjour tire à sa fin
Ils ont compris qu'ils ont plus l'droit
De nous appeler les Canadiens
Alors que l'on est québécois
Y disent au revoir, les yeux tout trempés
L'sirop d'érable plein les bagages
On réalise qu'on leur ressemble
On leur souhaite bon voyage
On est rendu qu'on donne des becs
Comme si on l'avait toujours fait
Y a comme un trou dans le Québec
Quand partent les maudits français



Avec mon meilleur souvenir à Fitzsou et au Factotum



27/10/2023

Anti-rhume

 



Ces médicaments anti-rhumes seraient-ils plus dangereux que le vaccin Pfizer ?



A quelques semaines du début de l'hiver, la directrice de l’Agence nationale du médicament a déclaré qu'elle s’opposait désormais à la prise de ces médicaments chargés de combattre rhumes et grippes, prétextant qu'ils pouvaient provoquer des effets indésirables graves, comme des infarctus ou des AVC.
On préfère manifestement injecter le vaccin ARNm de Pfizer à la population en omettant d'évoquer son inefficacité et ses effets graves, souvent mortels.
Il faut dire que la politique du tout-vaccinal profitable à Big Pharma est toujours d'actualité sous l’égide de l’OMS inféodée à Bill Gates, alors que de nombreux antiviraux naturels existent pour prévenir et soigner les rhumes et la grippe.


26/10/2023

Laiton

Ce mot emprunté à l'arabe latum signifiant "cuivre" désigne l'alliage du cuivre (95 à 70 %) et du zinc (5 à 20 %). Egalement appelé "cuivre jaune" ou "tombac", il est utilisé dans la fabrication de médailles et distinctions, dans l'artisanat et l'art, dans l'armement pour les douilles de munitions, etc. 






Autrefois, le mot bronze était le nom générique donné à tous les alliages de cuivre. Aujourd'hui, son sens est le plus souvent restreint aux alliages de cuivre ayant l'étain comme principal élément d'alliage.
En Afrique, les statuettes et les masques pendentifs étaient réalisés en bronze avec la technique de la fonte à cire perdue.





Pour en revenir au laiton, j'ai appris dernièrement que les anciennes poignées de porte en laiton avaient une fonction très spécifique. En effet, le laiton détruit les bactéries et s'autodésinfecte, ce qui permet de réduire l'accumulation de germes sur les surfaces fréquemment touchées.



Malheureusement, de nos jours, l'inox et le plastique sont devenus de plus en plus populaires en tant qu'alternatives moins chères au laiton...


25/10/2023

Crimes et délits

 


La France où les agressions, dégradations, bagarres, viols, et même meurtres sauvages sont légion, est devenue un véritable coupe-gorge, n'en déplaise au sinistre de la justice qui parlait de "fantasme"...




 

24/10/2023

La vieille qui marchait dans la mer


Titre d'un roman, publié sous le nom de San-Antonio en 1988 et considéré comme l’un des chefs-d'œuvre de Frédéric Dard.




Lady M. est une vieille dame de plus de quatre-vingt ans. Avec son ancien amant, Pompilius Senaresco, ancien diplomate roumain, elle fréquente le beau monde et passe son temps à escroquer, ou faire chanter les princes, les riches industriels et les politiques. Mais un beau jour, dans une station balnéaire de Guadeloupe, elle se fait prendre à son propre piège et se fait dérober un bijou par un jeune moniteur. Elle décide aussitôt d'en faire son élève, et de lui apprendre toutes les ficelles du métier avant de disparaître.

Le roman a été adapté au cinéma sous le même titre par le réalisateur Laurent Heynemann en 1991, avec Jeanne Moreau dans le rôle principal.










22/10/2023

L'homme au cœur blessé ♫

 



Une chanson de Georges Moustaki (1973)



Jour après jour
Les jours s'en vont
Laissant la vie
À l'abandon

Dans le jardin de l'homme au cœur blessé
L'herbe est brûlée, pas une fleur
Sur l'arbre mort, plus rien ne peut pousser
Rien que les fruits de sa douleur
Les quatre murs de sa maison
N'abritent que l'absence
Où sont partis les compagnons
Avec leurs rires et leurs chansons?
Où sont partis les compagnons
Avec leurs rires et leurs chansons?

Parfois, des larmes viennent abreuver
L'herbe brûlée du souvenir
Mais quel soleil pourra-t-il réchauffer
Les jours enfuis ou à venir?
Les quatre murs de sa maison
N'abritent que l'absence
Où sont partis les compagnons
Avec leurs rires et leurs chansons?
Où sont partis les compagnons
Avec leurs rires et leurs chansons?

Jour après jour
Les jours s'en vont
Laissant la vie
À l'abandon



"Mélancolie" - huile sur toile 65x54 cm



21/10/2023

Patate

C'est en langage populaire le nom de la pomme de terre, d'après l'anglais potato, mot emprunté à l'espagnol batata d'origine haïtienne, désignant une plante cultivée pour ses gros tubercules comestibles à chair orangée et douceâtre. D'où son appellation "patate douce" pour la distinguer de la pomme de terre avec laquelle elle n'a rien à voir, la première (ipomoéa batatas) appartenant à la famille des convolvulacées, la seconde à celle des solanacées.




Au printemps dernier, je suis amusé à faire germer une patate douce dans un bocal d'eau...



... voici ce qu'elle est devenue aujourd'hui avec ses fleurs violettes et blanches, semblables à celles du volubilis, dans un coin de notre terrasse :




"Patate" est par ailleurs le titre d'une pièce de théâtre de Marcel Achard créée au théâtre Saint-Georges en 1957, qui est restée six ans à l'affiche après sa création.






20/10/2023

Le temps qui passe



Les petits vieux assis sur un banc
Regardent les passants
Devant eux s'agiter
C'est avec tant de tendresse
Et un peu de détresse
Qu'ils pensent à leur jeunesse
A jamais envolée

Les petits vieux assis sur un banc
Ne demandent pas grand chose
Seulement d'exister
Et surtout considérés
Un sourire ! un regard
Et toujours avec espoir
De leur présence s'apercevoir

Les petits vieux assis sur un banc
S'en vont retrouver avec lassitude
Leur grande solitude
Pourquoi tant d'ingratitude
Envers les personnes agées

Les petits vieux assis sur un banc
Pourraient encore nous en conter
Pourquoi les ignorer
Et ne pas oublier
Que sur les chemins tracés
Par leur savoir donné
Dépend notre destinée

Quelle sera notre attitude
Quand le temps sera venu
Et que nous serons devenus
Les petits vieux assis sur un banc





Merci à Nanouchka


19/10/2023

Business plan

C'est ce qui permet à un entrepreneur de présenter de manière simple et efficace les tenants et aboutissants de son projet, et le potentiel de rentabilité.
 




Voilà qui me rappelle cet épisode des "Guignols de l'info" :
 

Ça n'a pas changé...



18/10/2023

Le babouin et le ouistiti





Fable librement inspirée par Jean de La Fontaine 

Dans leur histoire, les Franchouillards
Disent qu’en leur pays, il y a bien longtemps,
Un gros babouin, gras et paillard,
Se fit, jadis, élire et devint président.

Un drôle de monarque, pour tout dire, propre à rien,
Atteint de priapisme, troussant moult guenons.
Plus prompt à ripailler et boire comme un vaurien,
Qu’à faire, pour son peuple, ce qui eut été bon.

Et il devint toujours plus vorace et plus gras.
Le vivre et le couvert : que faut-il davantage ?
Quand on aspire surtout à jouir de son état,
Et à mener la vie du rat dans un fromage.

Un jour en son royaume arriva un marchand,
Un sémite madré, qu’on nommait Attali.
Il était fort hâbleur ce fils de Canaan,
Portant sur son épaule un petit ouistiti.

« Majesté, dit le Juif, souffrez donc qu’aujourd’hui,
Je vous fasse un présent qui devrait vous ravir :
Je m’en vais vous donner ce charmant ouistiti,
Car il est fort aimable et fait pour vous servir »

« Vous n’avez rien à craindre, Sire, pour votre cheptel :
Il s’est amouraché d’une vieille guenon.
Il en est fort épris, ne sautant que sur elle,
Et aux autres femelles, ne trouve rien de bon. »

A ces mots le babouin, guilleret, tout content,
Accepte le présent et s’en va honorer,
Au sein de son harem et sans perdre un instant,
La susnommée Julie, sa guenon préférée.

Le ouistiti malin devint bouffon de cour,
On le trouvait gracieux, sautillant, primesautier:
Qualités qui manquaient au gros babouin balourd,
Avec son embonpoint et son cul tout pelé.

Or donc il advint ce qu’on pouvait prévoir :
Le babouin éreinté par maintes nuits de rut,
Fatigué, repu, et ne voulant rien voir,
Laissa le ouistiti occuper sa cahute.

Or ce dernier, roublard, n’attendait que son heure,
Pour occuper ce lieu où il se trouvait bien,
Et chasser le babouin jusqu’hors de sa demeure,
En lui volant son trône, son royaume et ses biens !

Par magnanimité ou bien par moquerie,
Il lui proposa bien quelques vieilles guenons :
La folle Ségolène, ou encore Valérie.
Ayant déjà donné, le babouin disait non !

Le ouistiti vainqueur savoura sa victoire,
Fit venir ses amis et sa vieille rombière,
Bâtissant un royaume dévolu à sa gloire,
Se fit dorénavant appeler Jupiter.

Le gros babouin furieux, trahi, déçu, floué,
Jura mais un peu tard qu’on ne l’y prendrait plus...




Merci à Cédric de Valfrancisque




17/10/2023

Didier Raoult de passage au Québec...

 ... à l'occasion de la parution de son autobiographie.


Très intéressante entrevue que l'on ne risque pas de voir sur les médias oligarchiques français. Désolé, c'est un peu long mais lorsqu'on est à la retraite, on a le temps...




16/10/2023

Zèbre

Mot d’origine congolaise désignant le mammifère ongulé d'Afrique (Équidés) qui tient du cheval et de l’âne, remarquable par les rayures noires ou brunes qui s’étendent sur toute sa robe et sa courte crinière en brosse.





Depuis toujours, les zèbres à rayures blanches haïssent les zèbres à rayures noires... 
(Un peu comme les Juifs et les Palestiniens...)


Mais revenons à nos zèbres









Vivant en bandes, le zèbre se sauve à la moindre alerte et il est célèbre pour la rapidité de sa course.  



De savants chercheurs de l'Université de Queensland en Australie affirment que les rayures du zèbre lui servent à confondre ses prédateurs (y compris les insectes piqueurs) en créant une sorte d’illusion d'optique. Les "informations trompeuses" données par les bandes verticales étroites sur le dos et le cou du zèbre combiné avec les larges rayures diagonales sur son flanc dégageraient des signaux de mouvements inattendus faisant confondre, à ceux qui l'attaquent, le sens de déplacement du zèbre. 








Enfin, en langage populaire, le mot zèbre désigne un individu bizarre (un drôle de zèbre) mais ceci est une autre histoire… 




15/10/2023

La centenaire ♫

Une magnifique et bouleversante chanson de l'auteure-compositrice-interprète et guitariste québécoise Lynda Lemay.






Ça fait cent longs hivers
Que j'use le même corps
J'ai eu cent ans hier
Mais qu'est-ce qu'elle fait la mort ?

J'ai encore toute ma tête
Elle est remplie d'souvenirs
De gens que j'ai vus naître
Puis que j'ai vus mourir
J'ai tellement porté d'deuils
Qu'j'en ai les idées noires
J'suis là que j'me prépare
Je choisis mon cercueil
Mais l'docteur me répète
Visite après visite
Qu'j'ai une santé parfaite
Y'est là qu'y m'félicite
J'ai vu la Première guerre
Le premier téléphone
Me voilà centenaire
Mais bon, qu'est-ce que ça me donne
Les grands avions rugissent
Y'a une rayure au ciel
C'est comme si l'éternel
M'avait rayée d'sa liste

Ca fait cent longs hivers
Que j'use le même corps
J'ai eu cent ans hier
Mais qu'est-ce qu'elle fait la mort ?

Qu'est-ce que j'ai pas fini
Qu'y faudrait que j'finisse
Perdre un dernier ami
Enterrer mes petits-fils?
J'ai eu cent ans hier
Ma place est plus ici
Elle est au cimetière
Elle est au paradis
Si j'meritais l'enfer
Alors c'est réussi
Car je suis centenaire
Et j'suis encore en vie
Moi j'suis née aux chandelles
J'ai grandi au charbon
Bien sûr que j'me rappelle
Du tout premier néon
J'ai connu la grande crise
J'allais avoir 30 ans
J'ai connus les églises
Avec du monde dedans
Moi j'ai connu les chevaux
Et les planches à laver
Un fleuve tellement beau
Qu'on pouvait se baigner
Moi j'ai connu l'soleil
Avant qu'y soit dangereux
Faut-il que je sois veille
Venez m'chercher, bon dieu

J'ai eu cent ans hier
C'est pas qu'j'ai pas prié
Mais ça aurait tout l'air
Que dieu m'a oubliée
Alors j'ai des gardiennes
Que des nouveaux visages
Des amies de passage
Payées à la semaine
Elles parlent un langage
Qui n'sera jamais le mien
Et ça m'fait du chagrin
D'avoir cinq fois leur âge
Et mille fois leur fatigue
Immobile à ma fenêtre
Pendant qu'elles naviguent
Tranquilles sur internet
C'est vrai qu'j'attends la mort
C'est pas qu'j'sois morbide
C'est qu'j'ai cent ans dans l'corps
Et qu'j'suis encore lucide
C'est que je suis avide
Mais qu'y a plus rien à mordre
C'est qu'mon passé déborde
Et qu'mon avenir est vide
On montre à la télé
Des fusées qui décollent
Est-ce qu'on va m'expliquer
Ce qui m'retient au sol
Je suis d'une autre école
J'appartiens à l'histoire
J'ai eu mes années folles
J'ai eu mes heures de gloire
J'ai eu un bon mari
Et quatre beaux enfants
Mais tout l'monde est parti
Dormir au firmament
Et y'a qui moi qui veille
Qui vis, qui vis encore
Je tombe de sommeil
Mais qu'est-ce qu'elle fait la mort ?






14/10/2023

L'écritoire


 

Une chanson d'Yves Duteil (1974)


Le jeune homme écrivait, penché sur l'écritoire,
éclairé de la rue par une aurore avare,
et les mots se suivaient comme le fil des ans,
sans jamais s'arrêter un instant.
Le jeune écrivait, penché sur sa mémoire,
le regard éclairé d'une lueur d'espoir.
Et les mots se posaient comme le font les flamants,
dans sa tête et sur le papier blanc.
Et les mots se posaient comme le font les flamants,
sans jamais hésiter un instant.
Et le monde tournait pourtant.
Et le monde tournait pourtant.

Le bonhomme écrivait, penché sur l'écritoire,
le soleil en tombant désséchait l'encre noire.
Mais les phrases coulaient comme autant de torrents,
sans jamais se tarir un instant.
Le bonhomme écrivait, penché sur son histoire,
ses rêves d'autre vie, ses rêves d'autre gloire,
et les mots racontaient le fil d'un autre temps,
dans sa tête et sur le papier blanc.
Et les mots racontaient le fil d'un autre temps,
sans jamais se tromper d'un instant.
Mais le monde tournait pourtant.
Mais le monde tournait pourtant.

Le vieil homme écoutait, courbé sur son grimoire,
le regard fatigué dans la pâleur du soir.
Mais les mots se taisaient comme le font les tourments,
sans jamais disparaître vraiment.
Puis enfin il dormait, tombé sur l'écritoire,
éclairé de la rue par une aurore avare.
Et les mots s'envolaient comme le font les flamants,
de sa tête et de son papier blanc.
Et les mots s'envolaient comme le font les flamants,
sans qu'ils sachent ni pour qui, ni pour quand.
Et le monde tournait pourtant.
Et le monde tournait pourtant.


13/10/2023

Boucherie

Commerce de la viande des bêtes destinées à l'alimentation




Dans un autre domaine, hélas d'actualité, le mot "boucherie" signifie tuerie, massacre, carnage...


Et puis, il y a ces psychopathes du World Economic Forum associés à l'OMS qui veulent nous faire bouffer des insectes et prédisent que la prochaine pandémie sera due à l'approvisionnement de viande en provoquant le passage d'agents pathogènes mortels des animaux aux humains...


de gauche à droite, Jeff Bezos, Bill Gates et Tedros Ghebreyesus