08/02/2018

Souvenirs de Tananarive



La première fois que je suis venu à Madagascar (Madame Gaspard, comme disait l'un de mes profs de géographie dans ma jeunesse), j'avais atterri à Arivonimamo.






Il y avait alors près de 60 kilomètres à parcourir entre l'aéroport et Tananarive par une route traversant les paysages riches en couleurs et en relief de l'Imerina, les hauts-plateaux.





Par la suite, Ivato, situé à une vingtaine de kilomètres de Tananarive, est devenu l'aéroport principal de la capitale malgache. 
 









Sous la houlette du président Philibert Tsiranana, Madagascar, où je me rendrai une bonne dizaine de fois par la suite, était alors un véritable pays de cocagne. 




Lors de ma première venue en 1965 à Tana, comme on appelait alors la capitale de la Grande Île, j’avais remarqué que pratiquement tous les hommes et les enfants portaient un couvre chef. Ça allait du chapeau mou en feutre, en nylon ou en tissu-gabardine, aux formes les plus variées de chapeaux de paille tressée, dont celui mis à la mode par le président Tsiranana. 
J'avais d'ailleurs comme client, par l'intermédiaire de la Cie Marseillaise de Madagascar un dénommé Moreno Brogi qui avait créé la société Madcap (Sté Madécasse de Chapellerie) à Isotry.







Philibert Tsiranana, le premier Président de Madagascar


Je me souviens aussi de l’élégance aristocratique des femmes Hova aux épaules enveloppées du traditionnel lamba blanc. 

 




En ville, j’ai été étonné par le nombre de taxis dont la flotte était presque exclusivement constituée de 2CV Citroën ou de 4L Renault. 


Il y avait également beaucoup de poussepousses notamment près de la gare ferroviaire de Soarano et du Zoma, dans le quartier d’Analakely. 
 





C’est là que mon taxi me déposait au pied de l’escalier de Lastelle d’où l’on pouvait repérer l’enseigne de l’hôtel Lido où j’ai logé lors de mes premiers séjours à Tananarive. 

 










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Avec une pensée pour Yvonne Crestey (Vonnette pour les amis et Madame-Be pour ses employés de l’hôtel Lido), ...



... pour son amie Michelle Issoufaly qui tenait la boutique Bettina sous les arcades de l'avenue de l'Indépendance,...






... en souvenir de Monique Gross, l'adorable belle-sœur du père Juge, patron du Prisunic de Tana... 








... et de Lucy Fock "Nathalie" d'Andravoahangy.