30/10/2017

Souvenirs de La Seyne sur Mer




J'ai bien connu cette ville du Var située sur la rade de Toulon, lorsque j'effectuais mes tournées d'inspection de l'hypermarché Mammouth ouvert en 1973, chemin de Léry, non loin de la ZUP des Berthes.


A l'époque, les chantiers navals de La Seyne qui portaient le nom de Constructions Navales et Industrielles de la Méditerranée (CNIM) étaient en plein essor et employaient plus de 5 000 personnes. 



Lors de mes premiers passages à La Seyne, je logeais à l'hôtel de le Porte du soleil, dans le quartier des Sablettes...




11 mai 1974, à l'hôtel de la Porte du Soleil. Souvenir inoubliable.


Avec une pensée pour mon copain Gilbert Ferrari qui nous a quitté trop tôt.





29/10/2017

Obélisque


"Mot issu du grec obeliskos, sorte de pyramide allongée. Pierre levée, de forme géométrique, quadrangulaire à sa base et s'amincissant progressivement, pour former à son point culminant une pointe pyramidale, le pyramidon, symbole du rayon solaire chez les Égyptiens."
Larousse

C'est le 23 octobre 1836 que l'obélisque de Louksor a été érigé place de la Concorde à Paris, en présence du roi Louis-Philippe et d'une foule de plus de 200.000 spectateurs, à l'endroit même où, pendant la Révolution, se tenait l'échafaud sur lequel Louis XVI fut guillotiné.
En granit rose et gravé de hiéroglyphes, cet obélisque, d'une hauteur de 23 mètres et pesant plus de 200 tonnes, prélevé sur les ruines d'un temple de Thèbes, avait été offert à la France par le pacha d’Égypte Mohammed Ali.





28/10/2017

Boula-Matari


Boula-Matari, l'appellation donnée à Tintin au Congo, était à l'origine le surnom africain de Stanley.

Henry Morton Stanley

Né James Rowland en 1841 à Denbigh dans le pays de Galles, sa prime jeunesse fut misérable. A l'âge de six ans, des parents inhumains l'enfermèrent dans un "workhouse", une sorte de bagne pour enfants abandonnés et parias de tous âges. A quinze ans, il s'évade de cet enfer pour prendre la route. Ses pérégrinations le conduiront aux États-Unis où il aura la bonne fortune de rencontrer un brave homme dont il adoptera le nom et grâce auquel il pourra acquérir de l'instruction et devenir journaliste.
Mais quel journaliste !
Ses articles dans le New-York Herald enthousiasmeront le public mondial, en particulier le récit de son expédition africaine à la recherche de Livingstone.


Dr. Livingstone, I presume ?


C'est en explorant plus tard le fleuve Congo pour le compte du roi des Belges Léopold II, où il lui fallut affronter d'indescriptibles chaos de roches qu'il dut faire sauter à la dynamite pour se frayer un passage, que les indigènes donnèrent à Stanley le surnom de Boula-Matari, le briseur de rocs. Bientôt, propagé par le tam-tam jusqu'aux profondeurs du Congo, se répandit le bruit de la présence d'un Blanc si fort qu'il réduisait en poussière des blocs de granit massif.





Dans le petit cimetière du village de Pirbright (Surrey), on inscrivit "Bula Matari" sur sa tombe en forme de rocher.





27/10/2017

James Bond 007 contre Dr No

Première adaptation cinématographique d'un roman de Ian Fleming. 












En 1962, Sean Connery signe un autographe sur une noix de coco pour une petite fille jamaïcaine durant le tournage de James Bond contre Docteur No.


26/10/2017

Fats Domino

Considéré comme le précurseur du rock'n'roll, Fats Domino (1928-2017) est décédé hier. RIP.


Je me souviens avoir entendu pour la première fois cette chanson au bar de l'Akwa-Palace à Douala en 1964...




Maria Walewska

Portrait de Maria Walewska par le baron François Gérard

Née en 1786 à Kiernozia dans le comté de Łowicz en Pologne centrale, Maria Łączyńska (1786-1817) a grandi dans la maison ancestrale d’une riche famille polonaise où elle eut pour tuteur Nicolas Chopin, le père de Frédéric Chopin. 


En 1805, elle épousa Athanase Colonna, comte Walewski, un propriétaire terrien trois fois plus âgé qu’elle et qui fut le chambellan du dernier roi de Pologne, Stanislas Poniatowski. 
Maria fit en 1806 la connaissance de Napoléon 1er lors d’un bal donné par le comte Stanislas Potocki dans sa résidence de Varsovie. D’une extraordinaire beauté, elle devint la "maîtresse polonaise" de l’empereur, convaincue qu’elle l’influencerait à soutenir la Pologne dans sa lutte pour recouvrer son indépendance vis-à-vis de la Prusse, de l'Empire des Habsbourg et de l'Empire russe. 


En 1809, elle suivit Napoléon à Vienne, où elle vécut près du château de Schönbrunn, la résidence de Napoléon. Après ce séjour, elle donna naissance à Alexandre Joseph, le fils naturel de l’empereur qui sera toutefois reconnu par le vieux comte dont il portera le nom de Colonna Walewski. 


Quand en 1810, Napoléon revint à Paris, il fut bientôt rejoint par Maria qu’il installa dans un palais de la rue de Montmorency. Mais l’empereur qui devait divorcer d’avec Joséphine pour épouser Marie-Louise mit fin à leur relation amoureuse tout en accordant à sa maitresse et au fils qu’elle lui avait donné une très forte rente et de grandes propriétés foncières dans le royaume de Naples. 
En 1812, Maria divorça d’avec le vieux comte Colonna Walewski et quatre ans plus tard elle épousera Philippe Antoine comte d'Ornano, cousin de Napoléon 1er. 
  

En 1817, Maria lui donna un fils, Auguste Rudolph, et elle mourra peu de temps après d'une maladie rénale à l’âge de 31 ans. Selon ses volontés, elle repose dans la crypte familiale de l’église de Kiernozia, mais son cœur est resté à Paris et se trouve dans la chapelle Ornano du cimetière du Père Lachaise. 
  


L’histoire de Marie Walewska a été portée à l’écran en 1937 dans le film Conquest, avec Greta Garbo dans le rôle de Marie Walewska et Charles Boyer dans celui de Napoléon. 









24/10/2017

Palmiers

J'ai toujours aimé ces symboles des pays chauds dont les troncs dégingandés se dressent comme des écouvillons de ramoneur.






Il existerait plus de trois mille espèces différentes de palmiers. Si le plus connu est le palmier dattier (phœnix dactylifera)...




... mon préféré est sans conteste le cocotier (cocos nucifera)...






... probablement le plus répandu sur les littoraux tropicaux car ses racines tolèrent le voisinage de l'eau de mer. 






Et l'aptitude de son fruit à flotter longtemps sans mourir lui a permis de se disséminer et germer sur toutes les côtes tropicales.