Personnellement, j’ai toujours eu un faible pour le Tchad, ce pays coincé entre le Niger, le Soudan, la Libye, la République Centrafricaine, le Cameroun et le Nigeria.
Il faut dire que ce fut mon premier contact avec le continent africain en 1964 et je garde toujours un souvenir nostalgique de Fort-Lamy.
Devenu république indépendante en 1960, le Tchad avait alors pour premier président François Tombalbaye, un Sara de religion protestante. Son assassinat en 1975 donnera le pouvoir à un autre chrétien Sara, le général Félix Malloum qui exigea tout d’abord le départ des troupes françaises installées dans le cadre de l’accord de défense franco-tchadien de 1960. Mais la résurgence des haines tribales provoquera des rebellions menées par des Toubous musulmans du nord menés par un certain Hissène Habré, ce qui exigera la poursuite du soutien militaire français.
Devenu république indépendante en 1960, le Tchad avait alors pour premier président François Tombalbaye, un Sara de religion protestante. Son assassinat en 1975 donnera le pouvoir à un autre chrétien Sara, le général Félix Malloum qui exigea tout d’abord le départ des troupes françaises installées dans le cadre de l’accord de défense franco-tchadien de 1960. Mais la résurgence des haines tribales provoquera des rebellions menées par des Toubous musulmans du nord menés par un certain Hissène Habré, ce qui exigera la poursuite du soutien militaire français.
Ensuite, j’avoue ne m'être plus trop intéressé à ce qui se tramait au Tchad entre les musulmans qui se bouffaient le nez, avec Goukouni Oueddei puis Hissène Habré, un guérillero qui commença par séquestrer durant trois ans l’ethnologue Françoise Claustre et par faire assassiner l’émissaire chargé de la libérer, le commandant Galopin, avant de gagner les faveurs de l’Elysée.
 Hissène Habré, et son ami Mitterrand...  Bientôt accusé de crimes contre l’humanité, Hissène Habré sera finalement débarqué en 1990 par l’Etat français via la DGSE pour être remplacé par son ancien bras droit et chef d’Etat-major Idriss Déby.  Celui qui fut surnommé "le saigneur du Tchad" pour avoir, lorsqu'il était l'âme damnée d'Hissène Habré, organisé et planifié le génocide "Septembre noir" et fait massacrer des milliers de civils dans la région du Logone, à Moundou et dans le Moyen-Chari, aura donc fait son chemin de dictateur "ami de la Françafrique"... Lors de ses récentes obsèques, Macron était le seul chef d'Etat occidental présent. Etonnant, non ? |
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Commentaires :
- Avez-vous remarqué comme Macron est très "tactile" avec les Noirs ? JP.L
- à JPL : En effet, il semble vraiment les apprécier. FS
