Cette chanson de Julien Bouquet pour les paroles sur une musique de Robert Chauvigny, interprétée par Édith Piaf en 1959, me donnait la chair de poule quand je l'entendais.
Aimes-tu la liberté
Voudrais-tu t’enfuir d’ici
Aimerais-tu t’évader
Veux-tu revivre à la vie
Marcher sans chaînes à tes pieds
Oh réponds-moi mon ami
Aimerais-tu t’évader
Je sais comment
Comment scier tous ces barreaux
Qui sont là en guise de rideaux
Je sais comment
Comment faire sauter les verrous
Entre la liberté et nous
Je sais comment
Comment faire tomber en poussière
Ce mur énorme d’énormes pierres
Je sais comment
Comment sortir de ce cachot
Fermé comme l’est un tombeau
Je sais comment revoir les fleurs
Sous un ciel bleu
Je sais comment avoir le cœur
Libre et heureux
Tu ne dis rien mon ami
Mais tu as au fond des yeux
Plus de rêves que d’envie
Pour voir ce coin de ciel bleu
Tu crois que je t’ai menti
Que je n’ai pas de secret
Pourtant tes yeux l’ont compris
C’est eux qui sont dans le vrai
Je sais comment
Comment faire tourner sur ses gonds
La porte en fer de la prison
Je sais comment
Comment faire voler en éclats
Les boulets qui gênent nos pas
Je sais comment
Comment briser de nos mains nues
Toutes ses entraves sans être vus
Je sais comment
Comment sortir de ce cachot
Sans risquer d’y laisser la peau
Je sais comment revoir les fleurs
Sous un ciel bleu
Je sais comment avoir le cœur
Libre et heureux
Dors…