Texte de Flavien Monod sur une musique de Philippe Gérard (1949)
C'est à l'aube
C'est à l'aube
Qu'on achève les blessés
Qu'on réveille les condamnés
Qui ne reviendront jamais
C'est à l'aube
C'est à l'aube
A l'heure triste où le jour point
Qu'on regarde son destin
Dans les yeux
A la croisée des chemins,
Les hommes crispent leurs poings
Pour l'adieu
C'est à l'aube
C'est à l'aube
De demain
C'est à l'aube
C'est à l'aube
Que se meurent les amours
Que l'on renie les "toujours"
Quand va se lever le jour
C'est à l'aube
C'est à l'aube
A l'heure triste où le jour point
Qu'on se blottit dans un coin
Malheureux
C'est l'heure où ma main
Cherche vainement ta main
D'homme heureux
C'est à l'aube
C'est à l'aube
De demain
Mais à l'aube
Mais à l'aube
Renaissent tous les espoirs
Et l'amour des grands départs
Vers les mondes de l'espoir
Mais à l'aube
Mais à l'aube
Au matin de nos destins
S'éveillent des lendemains
Merveilleux
Dans la gloire du matin
J'ai le monde dans ma main
Ah! mon Dieu
Car c'est l'aube
Car c'est l'aube
C'est demain!