Horloge à sable, symbole de l'écoulement du temps.
Une superbe interprétation du regretté Gérard Berliner du texte de Jean-Loup Dabadie :
Combien de temps...
Combien de temps encore,
Des années, des jours, des heures, combien ?
Quand j'y pense, mon cœur bat si fort...
Mon pays, c'est la vie.
Combien de temps encore...
Combien ?
Je l'aime tant, le temps qui reste...
Je veux rire, courir, pleurer, parler,
Et voir, et croire
Et boire, danser,
Crier, manger, nager, bondir, désobéir
J'n'ai pas fini, j'n'ai pas fini.
Voler, chanter, parti, repartir
Souffrir, aimer.
Je l'aime tant le temps qui reste.
Je n' sais plus où je suis né, ni quand
Je sais qu'il n'y a pas longtemps que...
Que mon pays c'est la vie
Je sais aussi que mon père disait :
Le temps c'est comme ton pain...
Gardes-en pour demain...
Tu as encore du pain
Encore du temps, mais combien ?
Je veux jouer encore...
Je veux rire des montagnes de rires,
Je veux pleurer des torrents de larmes,
Je veux boire des bateaux entiers de vin
De Bordeaux et d'Italie
Et danser, crier, voler, nager dans tous les océans
J'n'ai pas fini, j'n'ai pas fini
Je veux chanter
Je veux parler jusqu'à la fin de ma voix...
Je l'aime tant le temps qui reste...
Combien de temps...
Combien de temps encore ?
Des années, des jours, des heures, combien ?
Je veux des histoires, des voyages...
J'ai tant de gens à voir, tant d'images,
Des enfants, des femmes, des grands hommes,
Des petits, des marrants, des tristes,
Des très intelligents et des cons,
C'est drôle les cons, ça repose,
C'est comme le feuillage au milieu des roses...
Combien de temps...
Combien de temps encore ?
Des années, des jours, des heures, combien ?
J'm'en fous mon amour...
Quand l'orchestre s'arrêtera, je danserai encore...
Quand les avions ne voleront plus, je volerai tout seul...
Quand le temps s'arrêtera,
Je t'aimerai encore
Je n'sais pas où, j'ne sais pas comment...
Mais je t'aimerai encore...
D'accord ?
Mais je t'aimerai encore...
D'accord ?