Le général Jean-Louis Georgelin est mort à 74 ans le 18 août dernier dans un accident de randonnée en montagne. RIP
L'ancien chef d'état-major des armées avait été chargé par Macron de coordonner les travaux de reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Au vu de son placard de médailles, digne d'un vétéran de l'armée soviétique, on pourrait penser qu'il avait dû être un sacré baroudeur, genre Bigeard ou Massu.
Or, ce brillant combattant ne porte aucune médaille militaire reçue au péril de sa vie ni aucune médaille attestant de sa valeur au combat. Pas de croix du Combattant, ni croix de la Valeur militaire, même pas la médaille militaire pourtant accessible à titre exceptionnel aux officiers généraux. Ses seules décorations françaises étant la Légion d’honneur (à ce niveau-là, c’est automatique), la médaille du Mérite national (c’est une décoration civile que l'on donne à qui la demande), la médaille de l’OTAN, la médaille commémorative ex-Yougoslavie et les Palmes académiques, arts et lettres.
Toutes ses autres médailles étant des décorations honorifiques étrangères, des "breloques"...
(Source Wikipedia)
Il faut dire que le général avait des relations mondaines. Franc-maçon, membre du club du Siècle, il était proche des présidents, dont Macron. C'était donc un courtisan, sans aucune valeur militaire reconnue par des décorations reçues au péril de sa vie. Le parfait fonctionnaire qui n’a jamais fait la guerre, un glorieux sans gloire.
Avec une pensée pour mes deux frères ainés qui ont combattu en Algérie d'où, faute de médailles, ils n'avaient ramené que des blessures physiques et morales.
Merci à Martin Moisan