La nuit du 4 août 1789 est connue comme la date de "l’abolition des privilèges" par la Révolution française.
C'était la fin du système féodal qui divisait jusqu'alors la société en ordres. Ainsi disparaissaient les privilèges des nobles, des ecclésiastiques, des corporations, des villes et des provinces. Les individus devenaient tous égaux en droits.
Le seul privilège qui subsistait était celui du "bouilleur de cru", ainsi qu'on appelait naguère celui qui distillait chez lui ses récoltes de fruits pour sa consommation personnelle d'eau-de-vie. Et puis, au début des années 1960, une loi dite "Pisani-Debatisse" a aboli ce privilège, l'Etat ne supportant pas qu'un petit propriétaire puisse transmettre à son fils le droit de confectionner sa goutte ou son marc sans payer de taxes.
Alors que la gnôle soigne à peu près tout, y compris la sinistrose.
Pour en revenir aux privilèges, les politicards ont supplanté aujourd'hui les aristocrates...