Fruit rouge des rosiers et des églantiers appelé familièrement "gratte-cul" en raison des poils urticants qui se trouvent à l'intérieur.
Botaniquement parlant, le cynorrhodon n'est pas un fruit : il n'est que le réceptacle des éléments formant la rose. C'est à l’intérieur du cynorrhodon que se trouvent les vrais fruits, des akènes poilus contenant chacun une graine. Ces sortes de petits noyaux durs entourés de poils raides doivent être éliminés pour pouvoir les consommer parce qu'ils sont irritants pour la peau et les muqueuses.
Jusqu'à présent, lorsqu'à l'automne je taillais notre vieux rosier sauvage, ces petites boules rouges partaient avec les déchets végétaux.
Cette année, ayant appris que le cynorrhodon était une excellente source de vitamine C, qu'il apportait aussi des vitamines B, du bétacarotène, des antioxydants, des minéraux, et qu'il avait des vertus antifatigue, j'ai décidé de garder quelques fruits qui devraient contribuer à prévenir rhumes et affections grippales cet hiver.
Je me suis en effet laissé dire qu'avant la saison hivernale, il faudrait boire une ou deux fois par jour une décoction de cynorrhodons, à raison de trois à quatre fruits par tasse.
Enfin, si l'on a la patience d'attendre les premières gelées blanches pour cueillir les baies de "gratte-cul", on peut faire de délicieuses confitures.
Je me suis en effet laissé dire qu'avant la saison hivernale, il faudrait boire une ou deux fois par jour une décoction de cynorrhodons, à raison de trois à quatre fruits par tasse.
Enfin, si l'on a la patience d'attendre les premières gelées blanches pour cueillir les baies de "gratte-cul", on peut faire de délicieuses confitures.
Une véritable panacée !...