28/10/2017

Boula-Matari


Boula-Matari, l'appellation donnée à Tintin au Congo, était à l'origine le surnom africain de Stanley.

Henry Morton Stanley

Né James Rowland en 1841 à Denbigh dans le pays de Galles, sa prime jeunesse fut misérable. A l'âge de six ans, des parents inhumains l'enfermèrent dans un "workhouse", une sorte de bagne pour enfants abandonnés et parias de tous âges. A quinze ans, il s'évade de cet enfer pour prendre la route. Ses pérégrinations le conduiront aux États-Unis où il aura la bonne fortune de rencontrer un brave homme dont il adoptera le nom et grâce auquel il pourra acquérir de l'instruction et devenir journaliste.
Mais quel journaliste !
Ses articles dans le New-York Herald enthousiasmeront le public mondial, en particulier le récit de son expédition africaine à la recherche de Livingstone.


Dr. Livingstone, I presume ?


C'est en explorant plus tard le fleuve Congo pour le compte du roi des Belges Léopold II, où il lui fallut affronter d'indescriptibles chaos de roches qu'il dut faire sauter à la dynamite pour se frayer un passage, que les indigènes donnèrent à Stanley le surnom de Boula-Matari, le briseur de rocs. Bientôt, propagé par le tam-tam jusqu'aux profondeurs du Congo, se répandit le bruit de la présence d'un Blanc si fort qu'il réduisait en poussière des blocs de granit massif.





Dans le petit cimetière du village de Pirbright (Surrey), on inscrivit "Bula Matari" sur sa tombe en forme de rocher.