Vous aurez sans doute reconnu cet homme, devenu le maître à penser de nos présidents après avoir fait Polytechnique, l’École des Mines, l’ENA, et obtenu une quantité de diplômes universitaires.
C'est en 1973 qu'il est tombé sous la coupe de Mitterrand dont il lèchera les bottines et qu'il ne quittera qu'un peu avant la mort de celui qui, après avoir reçu la francisque, la plus haute décoration du gouvernement du maréchal Pétain, sera ministre des anciens combattants en 1946, ministre de la France d'outre-mer et de l’Information, ministre de l'Intérieur dans le gouvernement Mendès France, ministre de la justice dans celui de Guy Mollet, avant de devenir président de la République pour un double septennat...
Attali a ensuite dirigé dès sa création en 1990 la Banque européenne pour la reconstruction et le développement ou BERD, chargée de développer l’économie capitaliste dans les pays d’Europe précédemment staliniens. Banque qu'il a dû quitter sous les huées, car elle dépensait plus pour elle que pour les pays de son périmètre.
Depuis, le socialiste de salon, est devenu le grand "ami" de Sarkozy pour le compte duquel il a présidé en 2007 une commission désopilante destinée à "libérer la croissance"...
... avant de rédiger pour Flamby un puissant rapport sur "l’économie positive" en 2012.
Et à présent, devenu fervent macroniste, le gourou qui a écrit en 1981 dans "L'avenir de la vie"...
... prétend aujourd'hui que le mouvement écologique né de la crise climatique conduirait, "à penser une idéologie de fermeture, faite d’interdiction de produire ou de consommer, ou de prendre quelque risque que ce soit... En France, l’idéologie dominante est donc écolo-frontiste, et si l’on n’y prend garde, on verra se mettre en place une sorte de dictature vert-brune"...
Mon Dieu qu'il est vilain !
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Finalement, seul Jacques Chirac, disparu hier - RIP- , aura échappé aux turpitudes de ce sinistre gourou.