09/02/2021

Green Book

Je n'ai découvert que dimanche dernier à la télé ce long-métrage de Peter Farrelly, Oscar du meilleur film 2019, inspiré d'une histoire vraie. Le titre a été emprunté au "Negro Motorist Green Book", un guide destiné à l'époque pas si lointaine de la ségrégation aux personnes noires pour leur indiquer dans quels hôtels et restaurants du sud raciste des États-Unis ils seraient ou non les bienvenus...
 

"En 1962, alors que règne la ségrégation, Tony la Tchatche, un Italo-américain originaire du Bronx, videur de boite de nuit à New York, est engagé pour conduire et protéger le Dr Don Shirley, un pianiste noir de renommée mondiale, lors d’une tournée de concerts. Durant leur périple de Manhattan jusqu’au Sud profond, ils s’appuient sur le Green Book pour dénicher les établissements accueillant les personnes de couleur, où l’on ne refusera pas de servir Shirley et où il ne sera ni humilié ni maltraité."














Je doit avouer que j'appréhendais avant de voir ce film, me souvenant de l'époque où lors de mes séjours à New York, on me déconseillait vivement de me promener dans le quartier noir de Harlem...
Et puis j'ai été bluffé par ces deux personnages diamétralement opposés. Le premier, Tony la tchatche, le beauf mal dégrossi, macho au grand cœur, et l'autre, le pianiste snob, froid, raffiné, instruit, bien élevé. Ensemble, ils vont devoir dépasser leurs préjugés, oublier ce qu’ils considéraient comme des différences insurmontables, pour découvrir leur humanité commune, au cours de ce road-movie, partant de Manhattan au Sud profond et raciste des Etats-Unis. Un chef-d’œuvre d'une rare finesse.