15/07/2021

Blondin et Cirage au Mexique

Un grand merci à Fred d'avoir réussi à me dégotter cet album qui, dans mon enfance, m'avait tant fait rêver du Mexique.


L'auteur, Joseph Gillain (1914-1980), plus connu sous le pseudonyme de Jijé, fut l’un des plus grands noms de la bande dessinée belge des années 50, avec Hergé et Franquin. On lui doit ainsi les épisodes du "Nègre blanc" publiés en 1951 dans le journal de Spirou, et la série "Jerry Spring" qui sera en 1955 une des premières grandes bandes dessinées européennes axée sur l'Ouest américain et le Mexique.



Pour en revenir aux aventures de Blondin et Cirage au Mexique publiées en 1952, Jigé, grand connaisseur du Mexique où il avait vécu quelque temps, nous offre de ce pays et de ses habitants un portrait très réussi. On retrouve toujours les célèbres cactus, les églises coloniales, les habitants aux vêtements blancs et aux larges sombreros et les mariachis qui animent les fêtes.




Le scénario peut se résumer ainsi : 

"Conchita, une jeune fille orpheline, doit partir au Mexique afin de retrouver son oncle Enrique. Alors qu’elle se trouve dans l’avion privé qui la conduit en Amérique, Monsieur González, son tuteur, essaye de la tuer mais c’est sans compter l’intervention opportune de Blondin et Cirage, réfugiés et cachés par mégarde dans l’avion. Après avoir échoué sur la côte mexicaine, nos héros décident de ramener Conchita chez son oncle mais tout a changé. Ce dernier est aux portes de la mort, le médecin et l’infirmière sont des sbires de González et l’on apprend rapidement que les conspirateurs recherchent le trésor de don Roberto, le père d’Enrique. González, qui a réussi à fausser compagnie aux policiers qui le tenaient prisonniers et a éliminé ses associés, ne cesse de jouer de mauvais tours à nos amis avant qu’un serpent venimeux ne le pique mortellement. Finalement, la clé de l’énigme se trouve sur une inscription du tableau préféré de don Roberto : Primo avulso non deficit alter (Le premier arraché, il y en a un autre). Sous une partie de la toile, les jeunes gens découvrent la lettre suivante : En prévision des temps troublés qui s’amorcent, j’ai forgé de mes mains secrètement la rampe de l’escalier d’honneur de mon hacienda. Elle est en or massif dissimulée sous la peinture. Elle constitue toute ma fortune, que je lègue à mes héritiers. Don Roberto".