C'est ainsi qu'étaient désignées naguère en Afrique les personnes atteintes d'albinisme, une anomalie congénitale résultant de l'absence de pigments et qui se manifeste par la décoloration de la peau et du système pileux.
On retrouve l'expression "nègre blanc" dans le titre de quelques ouvrages comme "Le nègre blanc" de Jijé, aventures de Blondin et Cirage publiées en 1951 dans le "Journal de Spirou", reprises ensuite dans cet album des éditions Dupuis.
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Il y a même eu cette chanson peu connue de Mort Shuman (1987)
C'est moi
Je suis le nègre blanc
Celui que tout le monde insulte
Je suis le mystère des enfants
Je suis la honte des adultes.
Je m'suis battu et j'ai lutté
En me traînant comme un clochard
Je vendais des petits couplets
Avec ma maîtresse-guitare
Des femmes ah ça oui j'en ai aimées
Je n'peux même plus m'en souvenir
Des charmantes demoiselles blasées
Etaient là pour me soutenir.
C'est moi
Je suis le nègre blanc
Celui que tout le monde insulte
Je suis le mystère des enfants
Je suis la honte des adultes.
Je suis resté presque cinq ans
Avec une femme, une mère, un tout
Mais pendant son enterrement
J'étais tout seul à ses genoux
Je m'enfermais dans un tripot
Pour écrire ce que vous chantez
J'étais devenu le héros
D'un pays que j'ai toujours déserté
C'est moi
Je suis le nègre blanc
Celui que tout le monde insulte
Je suis le mystère des enfants
Je suis la honte des adultes.
Ici je commence ma vie
Il paraît que j'ai du talent
Je vis dans les boîtes de nuit
Je suis le seul nègre élégant
Mais j'ai envie de tout plaquer
Pour retrouver cette putain
Le jour où l'on va se marier
Vous serez flattés d'être témoins.
C'est moi
Je suis le nègre blanc
Celui que tout le monde insulte
Je suis le mystère des enfants
Je suis la honte des adultes.
