Extrait d'une amande tirée du noyau du fruit du karité, de son vrai nom Butyraspermum-parkii, arbre de la famille des Sapotacées pouvant atteindre 10 à 15 mètres de hauteur qui pousse à l’état sauvage dans la savane d'Afrique de l'ouest et plus particulièrement au Burkina Faso, le beurre de karité, riche en acide gras essentiel et en vitamines A, E et F, est utilisé depuis toujours en Afrique.
Un produit "miracle" pour la peau qui est devenu à la mode en cosmétologie dans le monde entier.
Un produit "miracle" pour la peau qui est devenu à la mode en cosmétologie dans le monde entier.
Butyraspermum-parkii
A Ouagadougou, des femmes ont fondé à la fin des années 1990 l'association SongTaaba (mot burkinabé signifiant "entraide") pour développer l'exploitation du karité.
Le beurre de karité que l'on trouve dans le commerce est parfaitement inodore, contrairement à ce qu'écrivait en 1929 Albert Londres dans "Terre d'ébène" :
« Les femmes étaient accroupies devant les petits tas de choses qu'elles avaient à vendre, trois morceaux de sucre, quatre bananes, six noix de kola, une calebasse de lait, cinq ou six mille mouches... des petites boules noires comme des crottes de chèvre, d'autres boules, celles-là blanchâtres et d'où montait une odeur qui est celle de toute l'Afrique. C'était l'odeur du beurre de karité. Aucun puits perdu, aucune bouche, soit d'égout, soit d'évier, ne vous donnera une idée de cette odeur-là. Si boucané que vous soyez, vous tomberez inanimé à la moindre vague de beurre de karité. C'est une odeur que l'on pourrait appeler à crochet, car elle plonge en vous et vous décroche le cœur ! Ce beurre végétal se met à toutes les sauces. Il sert à la cuisine, à la toilette. Il graisse les plats, lubrifie les peaux. Plus la peau brille au soleil, plus la femme est séduisante. Le malheur est que la coquette sent d'aussi loin qu'elle brille. »