Il ne s'agira pas des héros du roman de Graham Green ou du film de Peter Glenville déjà évoqués sur ce blog, mais de personnages actuels qui jouent un rôle dans une république où les droits des citoyens sont bafoués.
Aiguille rétractable ? Injection de sérum physiologique ?
"Allo, l'Élysée ? Je voudrais parler au président, s'il vous plaît.
– C'est de la part de qui ?
– De la mienne.
– Ah. Mais c'est qu'il est absent, le président. Aujourd'hui il est... Attendez voir. En Thaïlande. Non, ça c'était hier. Autant pour moi. Il est en visite d'Etat à Washington.
– Il n'était pas au Qatar ?
– Oui, en effet. Il me semble qu'il est revenu par la Thaïlande. Vous savez, je finis par m'y perdre. Il est si rarement à Paris...
– Je comprends ça. C'est devenu invivable. Mais comment s'occupe-t-il des affaires intérieures ? Le pouvoir d'achat, l'insécurité, les retraites, la misère de l'hôpital, de la justice ? Le déclassement industriel et économique de la France ? La foire d'empoigne à l'Assemblée...
– Je crois qu'il s'en badigeonne le nombril avec le pinceau de l'indifférence [rire].
– Vous plaisantez...
– Tout le monde est au courant, ici. Comme dit le président, pour la petite cuisine intérieure, il y a la Borne et ses nullités de ministres. Lui ne se mêle plus que de la gestion des affaires du monde. Il ne passe ici que pour changer de liquette.
– Je comprends. Sauver la planète, ça vous a quand même plus de gueule que se soucier de la prolifération des surmulots.
– Au fait, c'était à quel sujet ?
– Oh, rien d'important. Je rappellerai."
Merci à Jean Pigeot
Et puisque nous sommes le 2 décembre :
