Affichage des articles dont le libellé est illustration. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est illustration. Afficher tous les articles

20/10/2023

Le temps qui passe



Les petits vieux assis sur un banc
Regardent les passants
Devant eux s'agiter
C'est avec tant de tendresse
Et un peu de détresse
Qu'ils pensent à leur jeunesse
A jamais envolée

Les petits vieux assis sur un banc
Ne demandent pas grand chose
Seulement d'exister
Et surtout considérés
Un sourire ! un regard
Et toujours avec espoir
De leur présence s'apercevoir

Les petits vieux assis sur un banc
S'en vont retrouver avec lassitude
Leur grande solitude
Pourquoi tant d'ingratitude
Envers les personnes agées

Les petits vieux assis sur un banc
Pourraient encore nous en conter
Pourquoi les ignorer
Et ne pas oublier
Que sur les chemins tracés
Par leur savoir donné
Dépend notre destinée

Quelle sera notre attitude
Quand le temps sera venu
Et que nous serons devenus
Les petits vieux assis sur un banc





Merci à Nanouchka


18/08/2023

Crash d'avion


Le petit avion que pilotait le journaliste et éditorialiste Gérard Leclerc s’est écrasé mardi dernier 15 août. Deux autres personnes étaient à bord. Les circonstances de l’accident sont encore inconnues. 
Fils de Paul Leclerc (1916-2003), haut fonctionnaire à l’Unesco, et demi-frère du chanteur Julien Clerc, le journaliste avait fait toute sa carrière auprès de médias bien-pensants, là où il ne risquait pas d’être écarté pour des idées contraires au politiquement correct du moment.
Covidiste forcené, c'est lui qui disait à la télé : 
“Bien sûr qu’il faut un passeport vaccinal” ; “Les gens non-vaccinés? Il est normal qu’ils n’aient pas les même facilités que les gens vaccinés”.
On pourra donc mettre sur sa pierre tombale : "Les actionnaires de Pfizer reconnaissants".




 
Oui, je suis rancunier. Ni oubli, ni pardon. FS







04/08/2023

4 août


La nuit du 4 août 1789 est connue comme la date de "l’abolition des privilèges" par la Révolution française. 
C'était la fin du système féodal qui divisait jusqu'alors la société en ordres. Ainsi disparaissaient les privilèges des nobles, des ecclésiastiques, des corporations, des villes et des provinces. Les individus devenaient tous égaux en droits.




Le seul privilège qui subsistait était celui du "bouilleur de cru", ainsi qu'on appelait naguère celui qui distillait chez lui ses récoltes de fruits pour sa consommation personnelle d'eau-de-vie. Et puis, au début des années 1960, une loi dite "Pisani-Debatisse" a aboli ce privilège, l'Etat ne supportant pas qu'un petit propriétaire puisse transmettre à son fils le droit de confectionner sa goutte ou son marc sans payer de taxes.
Alors que la gnôle soigne à peu près tout, y compris la sinistrose. 





Pour en revenir aux privilèges, les politicards ont supplanté aujourd'hui les aristocrates...



19/06/2023

Pour ne pas oublier...

... ceux qui m'ont fait vivre comme un pestiféré pendant plus de deux ans.






Les chiffres diffusés par le gouvernement sur les hospitalisations et décès durant la période COVID19 étaient inventés. La Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) révèle que l’ensemble de ces chiffres étaient bidonnés car… inexistants !








10/05/2023

Pontoise

Chef-lieu du Val-d'Oise (anciennement Seine et Oise) situé à une trentaine de km au nord-ouest de Paris. Je me souviens que nous y passions dans les années 50, lorsque nous nous rendions à bicyclette chez ma marraine à Theuville




La ville a donné son nom à l'ancienne locution populaire "avoir l'air d'arriver de Pontoise" signifiant avoir l'air ahuri, hébété, ne pas comprendre ce qui se passe, ne pas être au courant de ce que tout le monde sait, s’ébahir de tout ce que l’on entend.




15/03/2023

Apophtegme

Mot issu du grec apophteggesthai, signifiant énoncer une sentence. Un apophtegme est un précepte, une phrase, une parole mémorable ayant valeur de maxime avec un mot mis en évidence.



 
Quelques apophtegmes :

- Les moulins, c'était mieux à vent ?
- Quand on voit beaucoup de glands à la télé, faut-il changer de chêne ?
- Si le ski alpin, qui a le beurre et la confiture ?
- Un curé qui déménage a-t-il le droit d'utiliser un diable ?
- Est-ce qu'à force de rater son bus on devient champion de car raté ?
- Si Gibraltar est un détroit, qui sont les deux autres ?
- Lorsqu'on est embauché aux pompes funèbres, doit-on d'abord faire une période décès ?



12/12/2022

Déprime




Il était accoudé au bar,
De midi à une heure et quart
Et ne parlait pas très souvent
Toujours un verre de Beaujolais
Toujours son air déboussolé
Toujours les mêmes vêtements

On l'appelait la déprime
Il n'aimait pas notre humour
On l'appelait la déprime
Il avait une drôle de frime
Dans son costume de velours
Soit pas vieux jeu, c'est pas un crime,
La déprime, de rire un peu.

C'est vrai, des fois on était durs,
Il marmonnait quelques injures,
Vidait son verre et foutait le camp
Mais le lendemain, à midi
Il nous ramenait ses cheveux gris
Sa tristesse et son air absent

On l'appelait la déprime
Il n'aimait pas notre humour
On l'appelait la déprime
Il avait une drôle de frime
Dans son costume de velours
Soit pas vieux jeu, c'est pas un crime,
La déprime, de rire un peu.

Un midi il est pas venu,
Depuis on l'a jamais revu,
On ne saura jamais son nom
Moi j'essaie bien de l'oublier
Mais devant mon verre de Beaujolais
J'ai mes pensés qui tournent en rond

On l'appelait la déprime
Il me ressemblait un peu
On l'appelait la déprime
Comme lui, j'ai une drôle de frime
Et du chagrin dedans les yeux
J'suis pas vieux jeu,
C'est pas un crime, la déprime
D'être… malheureux

Et je suis accoudé au bar
De midi à une heure et quart
Et je ne parle pas souvent.


***


ADDENDA






05/12/2022

Honoraires

Rétribution accordée en échange de leurs services aux personnes exerçant une profession libérale, médecins, avocats, notaires, avoués et autres experts.



Les médecins généralistes ont fait grève jeudi et vendredi derniers pour réclamer une revalorisation de leurs honoraires. Ils veulent que le prix des consultations passe de 25 à 50 euros...











***

"Les malades ne manquaient pas, mais il n'y en avait pas beaucoup qui pouvaient ou qui voulaient payer. La médecine c'est ingrat. Quand on se fait honorer par les riches, on a l'air d'un larbin, par les pauvres on a tout du voleur. Des "honoraires" en voilà un mot ! Ils n'en ont déjà pas assez pour bouffer les malades, faut-il encore leur en prendre du pognon pour faire des "honoraires" avec?... "Honoraires" qu'ils continuaient à intituler ça les confrères. Pas dégoûtés!
Céline - Voyage au bout de la nuit

 




30/11/2022

Au temps des colonies

Un petit extrait du "Voyage au bout de la nuit" de Céline que je viens de relire, pour compléter mon billet du 27/06/2017.


Illustration de Tardi




"Dans cette colonie de Bambola-Bragamance, au-dessus de tout le monde, triomphait le Gouverneur. Ses militaires et ses fonctionnaires osaient à peine respirer quand il abaissait ses regards jusqu’à leurs personnes.
Bien au-dessous encore de ces notables, les commerçants installés semblaient voler et prospérer plus facilement qu’en Europe. Plus une noix de coco, plus une cacahuète, sur tout le territoire, qui échappât à leurs rapines.
Les fonctionnaires comprenaient, à mesure qu’ils devenaient plus fatigués et plus malades, qu’on s’était bien foutu d’eux en les faisant venir ici, pour ne leur donner en somme que des galons et des formules à remplir et presque pas de pognon avec. Aussi louchaient-ils sur les commerçants.
L’élément militaire, encore plus abruti que les deux autres, bouffait de la gloire coloniale et pour la faire passer beaucoup de quinine et des kilomètres de Règlements. Tout le monde devenait, ça se comprend bien, à force d’attendre que le thermomètre baisse, de plus en plus vache. Et les hostilités particulières et collectives duraient interminables et saugrenues entre les militaires et l’administration, et puis entre cette dernière et les commerçants, et puis encore entre ceux-ci alliés temporaires contre ceux-là, et puis de tous contre le nègre et enfin des nègres entre eux.
Le Gouverneur trouvait toujours à recruter, pour maintenir sa colonie en obédience, tous les miliciens miteux dont il avait besoin, autant de nègres endettés que la misère chassait par milliers vers la côte, vaincus du commerce, venus à la recherche d’une soupe. On leur apprenait à ces recrues le droit et la façon d’admirer le Gouverneur."













24/11/2022

Les fruits du Congo

Je me souviens avoir acheté dans les années 60, en "livre de poche", ce roman d'Alexandre Vialatte, pour son titre et pour le verso de sa couverture où l'on voit une affiche. Elle représente une magnifique négresse qui porte des fruits d'or et des collégiens d'une ville de province qui rêvent devant cette affiche symbolisant pour eux l'aventure et l'extrême poésie de l'existence.






Et puis il y avait la première phrase de ce grand roman :
"Quand on disait au docteur Peyrolles qu'il faut malgré tout une ceinture pour retenir un pantalon, il répondait que les sauvages n'en portent pas et ne souffrent jamais de varices."


***



Merci au Jeu des 1000 euros de m'avoir remis ce vieux bouquin en mémoire.



12/09/2022

Première présentation

"Quand tu présentes ta nouvelle copine à tes parents..
(Remerciements à Benoit R.)







 

13/08/2022

Grivèlerie

Mot issu  de "grive", par allusion aux menus pillages que font ces oiseaux dans les vignes. Il désigne l'escroquerie qui consiste à consommer sans payer, dans un café, un restaurant, un hôtel.