Il fut un temps, pas si éloigné, où le vin que buvaient nos grands-parents à table ne titrait pas plus de 9° à 10°. A l’époque de Louis Pasteur, la France était un pays traditionnellement consommateur de ce type de vin alors considéré comme la plus saine et la plus hygiénique des boissons alimentaires.
Jusqu’aux années 1970, le vin de consommation courante faisait donc au maximum 10° et était vendu en bouteilles d’un litre, les fameuses bouteilles consignées "à étoiles".
Puis est venue la mode anglo-saxonne de boire le vin à l’apéritif, avec pour corollaire une augmentation du taux d’alcool. Dès lors, le vin s’est vendu en bouteilles de 75 cl, et son degré est monté à 12° pour titrer couramment aujourd’hui jusqu’à 13 ou 14° afin de justifier son image d’ascension sociale. Ce vin est d’ailleurs aujourd'hui souvent servi au verre dans les restaurants.
Et puis il y a la crainte des contrôles d’alcoolémie sur la route…
Personnellement, je n’apprécie pas ces vins trop concentrés en alcool. Aussi, l’un de mes amis m’ayant parlé d’une "vigneronne" de Lézignan-Corbières qui avait mis sur le marché un vin à teneur en alcool réduite, ne titrant que 9°, j’ai cherché son adresse sur Internet pour en acheter et retrouver le plaisir du vin d’antan.
Après avoir découvert des luxueux locaux ultra-modernes, j'ai été surpris, ayant passé quarante années de ma vie professionnelle dans le monde du commerce, par l'accueil qui me fut réservé et par le prix de vente élevé de ce vin désalcoolisé, soit-disant "de terroir", affublé d’un nom anglais pour évidentes raisons de marketing.
Et puis il y a la crainte des contrôles d’alcoolémie sur la route…
"Je suis étonné que la justice se contente d'un alcootest qui donne le nombre de grammes d'alcool dans le sang, sans indiquer le cépage et le millésime. Que fait la police?"
Olivier de Kersauson
Personnellement, je n’apprécie pas ces vins trop concentrés en alcool. Aussi, l’un de mes amis m’ayant parlé d’une "vigneronne" de Lézignan-Corbières qui avait mis sur le marché un vin à teneur en alcool réduite, ne titrant que 9°, j’ai cherché son adresse sur Internet pour en acheter et retrouver le plaisir du vin d’antan.
Après avoir découvert des luxueux locaux ultra-modernes, j'ai été surpris, ayant passé quarante années de ma vie professionnelle dans le monde du commerce, par l'accueil qui me fut réservé et par le prix de vente élevé de ce vin désalcoolisé, soit-disant "de terroir", affublé d’un nom anglais pour évidentes raisons de marketing.
Constatant par la suite que je m'étais laissé duper, j'ai adressé le message dont copie ci-dessous au domaine Saint-Auriol :
Dès le lendemain, je recevais ce courriel :
Cliquez sur le message pour agrandir |
Si j'ai bien aimé la réponse rapide et fort courtoise de cette madame Claude Vialade, je continue à me poser des questions sur le sérieux de ses services commerciaux...
Avec mes compliments au prénommé Aurélien !
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