Mot anglais signifiant "garçon" qui désignait naguère un domestique indigène dans les colonies.
Kalulu, le boy de Stanley |
"L'usage veut que tous les Belges qui s'établissent au Congo, en ville ou dans le fin fond de la brousse, disposent d'un "boy". Généralement sous payés, taillables et corvéables à merci, ces indigènes sont au service et à la disposition du colon, pour tenir son ménage, cuisiner, entretenir la maison..." P. Goddin
Tintin au Congo et son boy Coco |
Résumé : Un jeune Noir élevé par un Père Blanc a pris, à l'instar de son maître, l'habitude de tenir un journal. Dès lors, il enregistre tout ce qui se passe dans le milieu des colons où, malgré lui, à la mort du Père Blanc, il est devenu le "boy" de l'administrateur des colonies, le "commandant" de l'endroit. Rien ne lui échappe. Il découvre deux nouveaux mondes, foncièrement différents, aveuglés par leurs préjugés, et amenés à coexister : celui du Quartier Noir, un village pauvre dans la ville, celui de la Résidence, une ville opulente, la ville blanche. Mêlé à la vie de tous, il rapporte les actes et les conversations de ses maîtres et de leurs amis, les jugements de ses camarades domestiques à la Résidence, les drames et les passions des uns et des autres. Une Vie de boy est avant tout une histoire de mœurs coloniales dans une petite ville d'Afrique. C'est aussi les souvenirs d'un jeune Noir quelque peu romantique qui voit s'envoler ses illusions sur les Blancs.
*
Addenda :
"Boy !!!" : aux temps des colonies, c'était le cri lancé par les Blancs lorsqu'ils avaient soif...