Une chanson d'Aristide Bruant interprété par les frères Jacques
A l'avait sous sa toque d' martre,
sur la butte Montmartre,
un p'tit air innocent.
a s'appelait rose, elle était belle,
a' sentait bon la fleur nouvelle,
rue Saint-Vincent.
on n'avait pas connu son père,
a'l' avait p'us d'mère,
et depuis 1900,
a' d'meurait chez sa vieille aïeule
Où qu'a' s'élevait comme ça, toute seule,
rue Saint-Vincent.
A' travaillait déjà pour vivre
et les soirs de givre,
sous l'froid noir et glaçant,
son p'tit fichu sur les épaules,
a' rentrait par la rue des Saules,
rue Saint-Vincent.
A'voyait dans les nuit gelées,
la nappe étoilée,
et la lune en croissant
qui brillait, blanche et fatidique
sur la p'tite croix d'la basilique,
rue Saint-Vincent.
L'été, par les chauds crépuscules,
a' rencontrait Jules,
qu'était si caressant,
qu'a' restait la soirée entière,
avec lui près du vieux cimetière,
rue Saint-Vincent.
Mais le p'tit Jules était d'la tierce
qui soutient la gerce,
aussi l'adolescent,
voyant qu'a' marchait pas au pantre,
d'un coup d'surin lui troua l'ventre,
rue Saint-Vincent.
Quand ils l'ont couchée sous la planche,
a l'était toute blanche,
même qu'en l'ensevelissant,
les croque-morts disaient qu'la pauv' gosse
était claquée l'jour de sa noce,
rue Saint-Vincent.
A' l'avait sous sa toque d' martre,
sur la butte Montmartre,
un p'tit air innocent.
a s'appelait rose, a'l'était belle,
a' sentait bon la fleur nouvelle,
rue Saint-Vincent.
Ce personnage légendaire, homme à femmes, grand séducteur toujours en quête d'aventures amoureuses, a inspiré entre autres l'Espagnol Tirso de Molina en 1625, l'Italien Cicognini en 1650, Molière en 1665, Mozart en 1787, Pouchkine en 1830, Mérimée en 1834, Byron en 1819, Montherlant en 1958, et Brassens avec cette magnifique chanson en 1977 :
Gloire à qui freine à mort de peur d'écrabouiller
Le hérisson perdu, le crapaud fourvoyé !
Et gloire à Don Juan, d'avoir un jour souri,
À celle à qui les autres n'attachaient aucun prix !
Cette fille est trop vilaine il me la faut.
Gloire au flic qui barrait le passage aux autos
Pour laisser traverser les chats de Léautaud !
Et gloire à Don Juan, d'avoir pris rendez-vous,
Avec la délaissée que l'amour désavoue !
Cette fille est trop vilaine il me la faut.
Gloire au premier venu qui passe et qui se tait
Quand la canaille crie : " haro sur le baudet ! "
Et gloire à Don Juan, pour ses galants discours,
A celle à qui les autres faisaient jamais la cour !
Cette fille est trop vilaine il me la faut.
Et gloire à ce curé sauvant son ennemi
Lors du massacre de la Saint-Barthélémy !
Et gloire à Don Juan, qui couvrit de baisers,
La fille que les autres refusaient d'embrasser !
Cette fille est trop vilaine il me la faut.
Et gloire à ce soldat qui jeta son fusil
Plutôt que d'achever l'otage à sa merci !
Et gloire à Don Juan, d'avoir osé trousser,
Celle dont le jupon restait toujours baissé !
Cette fille est trop vilaine il me la faut.
Gloire à la bonne soeur qui, par temps pas très chaud,
Dégela dans sa main le pénis du manchot !
Et gloire à Don Juan, qui fit reluire un soir,
Ce cul déshérité ne sachant que s'asseoir !
Cette fille est trop vilaine il me la faut.
Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint
Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins !
Et gloire à Don Juan, qui rendit femme celle,
Qui, sans lui, quelle horreur !serait morte pucelle !
Cette fille est trop vilaine il me la faut.
Découvert récemment sur Arte ce petit bijou de film de 1997 qui nous reporte dans la Tchécoslovaquie sous le joug soviétique. C'est drôle, tendre, émouvant, réaliste, faussement léger.
"Frantisek Louka, ancien violoncelliste de l'Orchestre philharmonique de Prague, privé de son travail par la bureaucratie communiste, en est reduit à jouer pour les enterrements au crématorium de la ville. Criblé de dettes, il accepte de faire un mariage blanc avec une Russe qui a besoin de papiers tchèques. Au lendemain des noces, sa jeune épouse émigre en Allemagne en laissant derrière elle son fils, Kolya."
"Souvent, lorsqu'il se rendra à Madagascar, il passera, entre deux avions, en attendant la correspondance, une journée voire une nuit en transit dans des pays anglophones d'Afrique orientale. Ce sera le cas en Rhodésie du Sud, l'actuel Zimbabwe, où il fut logé au Jameson Hotel de Salisbury. Il y passa plus de temps au Cocktail bar que dans sa chambre, avec la barmaid qui l'avait initié au "pink gin" dont la préparation consistait à faire tourner deux traits d'Angostura dans un verre avant d'y verser une mesure de gin..."
Terme désignant un esprit de groupe de personnes unies dans la poursuite d'un même objectif.
Ainsi, samedi dernier 18 mars, en raison de la sécheresse qui frappe les Pyrénées-Orientales depuis six mois, une procession religieuse, une première depuis 150 ans, a eu lieu à Perpignan pour implorer le retour de la pluie.
Et l'on a promené pour l'occasion dans les rues de la ville deux statues de Saint Gaudérique avec les reliques du saint patron des agriculteurs catalans.
La marche s’est terminée par une bénédiction dans les eaux de la rivière Têt.
Et dans la soirée, la réponse divine est arrivée : des trombes de pluie sont tombées sur la région...
Dans les journaux français mais aussi internationaux, les éditorialistes dénoncent une "séquence désastreuse où s’épaissit le brouillard". Et prédisent une suite de quinquennat compliquée pour Macron et sa minorité présidentielle.
Tradition de la cuisine française, particulièrement dans la région lyonnaise, les cuisses de grenouilles sont un des emblèmes de la France. Les Anglais nous surnomment d'ailleurs "Frogs ou Froggies" (grenouilles).
Voilà qui me rappelle une ancienne chanson de l'ami Pierrot :
"On l'appelle Cuisse de Mouche fleur de banlieue
Sa taille est plus mince que la retraite des vieux..."
Découverte récemment du whisky Aberlour Pure Single Highland Malt, dont le nom vient de Aber qui signifie estuaire (ou embouchure) et de la rivière Lour (gaélique écossais : Obar Lobhair), et de la ville de Charlestown of Aberlour située à l'embouchure du Lour sur le Spey (second plus long fleuve d'Écosse).
La distillerie Aberlour a été fondée en 1879..
La marque Aberlour appartient depuis 1974 au groupe Pernod Ricard.
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Notez que je ne touche aucune rétribution d'aucune sorte de la part de la direction de Pernod Ricard.
Mais bien sûr je ne peux pas l'empêcher de m'offrir une bouteille si elle le souhaite.
Mot issu du grec apophteggesthai, signifiant énoncer une sentence. Un apophtegme est un précepte, une phrase, une parole mémorable ayant valeur de maxime avec un mot mis en évidence.
Quelques apophtegmes :
- Les moulins, c'était mieux à vent ?
- Quand on voit beaucoup de glands à la télé, faut-il changer de chêne ?
- Si le ski alpin, qui a le beurre et la confiture ?
- Un curé qui déménage a-t-il le droit d'utiliser un diable ?
- Est-ce qu'à force de rater son bus on devient champion de car raté ?
- Si Gibraltar est un détroit, qui sont les deux autres ?
- Lorsqu'on est embauché aux pompes funèbres, doit-on d'abord faire une période décès ?
Magnifique chanson de Serge Lama, interprétée ici en 1976, en compagnie de Marie-Paule Belle, Alice Dona, Marie Dubois, Bernadette Lafont, Julie Saget, Géraldine Chaplin et Annie Duperey.
Aussitôt que l'on chante
C'est déjà qu'il fait beau
Tous les mots qu'on invente
On les vole aux oiseaux
C'est déjà que l'on pense
Au début de sa vie
Que ce sera jamais, jamais, jamais fini
Je t'aime à la folie, je t'aime à la folie
Je t'aime à la folie, je t'aime à la folie
Je t'aime à la folie, je t'aime à la folie, la vie
Je t'aime à la folie, je t'aime à la folie
Je t'aime à la folie, je t'aime à la folie
Je t'aime à la folie, je t'aime à la folie, la vie
Aussitôt que l'on rêve
C'est déjà qu'on est deux
Aussitôt qu'on en crève
C'est qu'on est amoureux
C'est déjà que l'on pense
Avec mélancolie
Que ce sera bientôt bientôt bientôt fini
Je t'aime à la folie, je t'aime à la folie
Je t'aime à la folie, je t'aime à la folie
Je t'aime à la folie, je t'aime à la folie, la vie...
Affiche placardée dans Kinshasa pour a venue de Macron
LE SILENCE SIDERANT DE LA PRESSE SUR LA DEBAUCHE QUI A CONCLU LA TOURNEE AFRICAINE DE MACRON
"Sur twitter circulent de plus en plus de photos et de vidéos montrant ce que l’on peut appeler, sans trop se tromper de définition, la débauche du Président de la République Française.
Qui pourrait se souvenir d’un Président ayant aussi peu de retenue ? Personne, car aucun président n’a été vu dans un état d’ébriété aussi avancé. Visiblement très éméché par les bières qu’il a ingurgitées pour fêter la fin de quatre jours d’une désastreuse tournée africaine, Emmanuel Macron, président en exercice, réélu confortablement, a été photographié le visage décomposé, le regard hagard, la tenue débraillée, le pan de chemise sortant de son pantalon. Photographies qui ont fait le tour de l’Afrique. Et sans doute au delà. Ridiculisant la France, comme jamais.
On ne sait pas si en sus de l’alcool, il a absorbé d’autres substances. Toujours est-il que son état n’était pas celui d’un Président de la République. Fusse-t-il le jeune Macron redevenu pour un soir, un étudiant dévergondé. A regarder son visage ébouriffé, ahuri, que certains internautes ont agrandi pour en mesurer le caractère encore plus incroyable, on se demande comment cet homme a pu oser en arriver à se mettre dans cet état."
Membre de l'une des deux assemblées législatives de la France qui est élu au suffrage indirect par un collège de "grands électeurs" (maires, etc.)
Gérard Larcher, président du Sénat au petit déjeuner...
Le Sénat français siège au Palais du Luxembourg.
Les sénateurs vivent grassement et bénéficient d'un régime spécial de retraite auquel il n'est pas question de toucher, tandis qu'ils sont favorables à la réforme des retraites que veut imposer Macron au petit peuple...
Dernièrement, une journaliste a osé interroger des sénateurs sur le montant des leurs retraites :
On appréciera la morgue de Gérard Longuet quand il dit qu'il n'est pas un français moyen...
Dans mon enfance, je chantais avec mes frères ainés cette vieille chanson populaire qui portait pour titre "La Piémontaise".
Je l'ai retrouvée il y a quelque temps avec des paroles pratiquement identiques sur une mélodie tout à fait différente. Cette version interprétée par Nadau m'avait alors donné la chair de poule...
Pour la petite histoire, contrairement à ce que dit Nadau dans son introduction, cette chanson ne date pas de l'époque napoléonienne, mais de la campagne d'Italie, pendant la guerre de Succession d'Espagne, sous le règne de Louis XIV.
Guerre de Succession d'Espagne
Enfin, dernièrement, j'ai redécouvert cette vieille et belle chanson toujours interprétée par Nadau, accompagné par Peiraguda et Francis Cabrel.