31/07/2023
Nowhere in Africa
26/07/2023
25/07/2023
24/07/2023
Jeu
23/07/2023
Si la Joconde, au lieu d'sourire...
... première ligne de l'une de mes chansons préférées d'Henri Tachan.
22/07/2023
Karma
21/07/2023
Manolete
Je suis taureau de combat
Comme grand-père et comme papa
Qui sont tombés dans l'arène
Ça excite les sirènes
Les sirènes du premier rang
Qui mouillent leur p'tit slip tout blanc
Qui font une drôle de bobine
Devant notre hémoglobine
Manolete Manolete grand héros
On t'f'ra ta fête on t'f'ra la peau
Un de ces jours ah prends garde
Un matador ça s'lézarde
Parfois plus vite qu'un taureau
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh
On est taureaux de combat
Mais des combats y'en a pas
Il n'y a qu'un génocide
Pour nous Dachau c'est Madrid
Notre signe c'est pas l'étoile
Mais tous les sanglants pétales
Que nous plantent dans le corps
Les lances des picadors
Manolete Manolete grand héros
On t'f'ra ta fête on t'f'ra la peau
Un de ces jours ah prends garde
Un matador ça s'lézarde
Parfois plus vite qu'un taureau
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh
Je suis taureau de combat
J'avais un oncle à Huesca
Il levait les cornes aux cieux
Paraît qu'il était vicieux
J'avais un cousin lointain
Il est mort dans le crottin
Des chevaux apprivoisés
Des collabos équidés
Manolete Manolete grand héros
On t'f'ra ta fête on t'f'ra la peau
Un de ces jours ah prends garde
Un matador ça s'lézarde
Parfois plus vite qu'un taureau
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh
Je suis taureau de combat
J'observe et ne bouge pas
Et la chaleur est épaisse
Ce dimanche à Linarès
Il avance il tend la cape
Je dérobe et puis j'attaque
Sens-tu ma corne qui fouaille
Bien profond dans ta tripaille
Manolete Manolete sur le dos
Les sirènes crachent sur ta peau
L'Espagne debout nous regarde
Un pays ça se lézarde
Toujours plus vite qu'un taureau
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh
20/07/2023
Entre l'amour et l'amitié
Magnifique chanson d'Henri Tachan qui nous a quittés le 16 juillet à l'âge de 83 ans. RIP
"Tachan s'est barré !
Henri, c'est la première vacherie que tu nous fais. T'avais pas le droit de te tirer comme ça en loucedé, sans rien dire à personne, comme d'hab !
C'est Momone (comme tu l'appelais) et moi qui avions sorti tes deux premiers albums: 24 chansons, les plus magnifiques, de l'éternel révolté que tu étais.
Nous venions de créer la 1re marque indépendante (les disques Adèles). Aucune radio ne voulait diffuser "ces horribles chansons"... Je connaissais le problème !
Pourtant, "Une gare", "Ma mère", "Toutes les femmes sont belles" ou "Dupont" (à laquelle tu as voulu que je participe !) ne sont-elles pas de bien grandes et belles chansons d'amour et de révolte ?!
L'ami Bernard Gérard avait tenu à en écrire les sublimes orchestrations.
Le seul reproche que je m'étais permis : "Tu as arrêté bien trop tôt" !
Tu vas occuper une grande place dans la mémoire de tous ceux qui t'aiment.
Pierrot (c'est comme ça que tu m'appelais)"
19/07/2023
𝗘𝘅-𝗳𝗮𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝘀𝗶𝘅𝘁𝗶𝗲𝘀, 𝗽𝗲𝘁𝗶𝘁𝗲 𝗯𝗮𝗯𝘆 𝗱𝗼𝗹𝗹...
... comme tu dansais bien le rock'n'roll...
18/07/2023
Astronomie
Science des astres, de leur constitution, de leurs positions relatives et des lois de leurs mouvements.
17/07/2023
16/07/2023
Chenille
Les vieux
Ou alors seulement
Parfois du bout des yeux
Même riches ils sont pauvres
Ils n'ont plus d'illusions
Et n'ont qu'un cœur pour deux
Chez eux, ça sent le thym
Le propre, la lavande
Et le verbe d'antan
Que l'on vive à Paris
On vit tous en province
Quand on vit trop longtemps
Est-ce d'avoir trop ri
Que leur voix se lézarde
Quand ils parlent d'hier?
Et d'avoir trop pleuré
Que des larmes encore
Leur perlent aux paupières?
Et s'ils tremblent un peu
Est-ce de voir vieillir
La pendule d'argent
Qui ronronne au salon
Qui dit oui, qui dit non
Qui dit "je vous attends"
Les vieux ne rêvent plus
Leurs livres s'ensommeillent
Leurs pianos sont fermés
Le petit chat est mort
Le muscat du dimanche
Ne les fait plus chanter
Les vieux ne bougent plus
Leurs gestes ont trop de rides
Leur monde est trop petit
Du lit à la fenêtre
Puis du lit au fauteuil
Et puis du lit au lit
Et s'ils sortent encore
Bras dessus, bras dessous
Tout habillés de raide
C'est pour suivre au soleil
L'enterrement d'un plus vieux
L'enterrement d'une plus laide
Et le temps d'un sanglot
Oublier toute une heure
La pendule d'argent
Qui ronronne au salon
Qui dit oui, qui dit non
Et puis qui les attend
Les vieux ne meurent pas
Ils s'endorment un jour
Et dorment trop longtemps
Ils se tiennent la main
Ils ont peur de se perdre
Et se perdent pourtant
Et l'autre reste là
Le meilleur ou le pire
Le doux ou le sévère
Cela n'importe pas
Celui des deux qui reste
Se retrouve en enfer
Vous le verrez peut-être
Vous la verrez parfois
En pluie et en chagrin
Traverser le présent
En s'excusant déjà
De n'être pas plus loin
Et fuir devant vous
Une dernière fois
La pendule d'argent
Qui ronronne au salon,
Qui dit oui, qui dit non,
Qui leur dit "je t'attends"
Qui ronronne au salon,
Qui dit oui, qui dit non
Et puis qui nous attend
Jacques BREL