Fétiche

Actualisation de l'article initialement publié sur ce blog le 04/09/2017

Le mot "fétiche" vient du portugais feitiçao signifiant factice (du latin facticius).
Il a pris substantivement le sens dérivé de charme, de sortilège et serait en fait la traduction du mot congolais nkisi, désignant non seulement une statuette mais aussi bien une corne ou un coquillage, tout réceptacle consacré par un sorcier.

Toute statuette n'est pas fétiche. Elle ne l'est que dans l'utilisation qui en est faite.

Les fétiches à clous "kongo" sont des sculptures hérissées de gros clous et de fers blessants qui d'opérations en opérations y ont été plantés en nombre parfois assez grand pour que le bois en soit presque entièrement recouvert. Dans la cavité creusée au niveau du nombril sont souvent enfermées des substances magiques, certaines maléfiques apportant la malchance, la maladie ou la mort, d'autres favorisant richesse et fécondité.

Pour en savoir plus sur l'art africain, voir cet article du blog : https://s-obeit-et-r-agit.blogspot.com/2019/04/musee-congolais.html

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Et puis, il y a les "faux" comme le fameux fétiche Arumbaya cher aux tintinophiles...

Pour Agathe Cardon, avec mes sentiments les plus cordiaux.