29/04/2018

Edradour



C’est en lisant le dernier Jean-Christophe Rufin, un polar dont l’action se déroule à Conakry, capitale de la Guinée, où un riche plaisancier français a été retrouvé sauvagement assassiné, le corps suspendu au mât de son bateau, que j'ai découvert à la page 261 le mot Edradour



 Extrait :
"- Alors, on l’attaque, ce whisky ? s’exclama-t-il gaiement, en entraînant le visiteur vers le centre de la pièce. 
- Volontiers. Faites voir. Ah ! Un Edradour trente ans d’âge. Je connais. Vous avez bien choisi. 
- Vous n’en savez rien. 
- Comment, se récria le douanier. Mais je vous dis que je connais. C’est la plus petite distillerie d’Écosse. Du cousu-main. Je ne sais pas, d’ailleurs, comment vous avez réussi à en avoir."



J'ai naturellement cherché à en savoir plus sur ce whisky dont je n'avais jusqu'alors jamais entendu parler et que je n'avais évidemment encore jamais goûté.
Tout d'abord, il faut savoir qu'une bouteille d'Edradour "30 ans d'âge", le whisky dont il est question dans le bouquin de Rufin, s'est vendue aux enchères en 2013 pour la "modique" somme de
280
£ et que le single malt de base coûte déjà environ 60 euros la bouteille. Ce n'est donc pas à la portée de toutes les bourses...




Il doit donc être exceptionnel ce whisky Edradour produit dans une petite distillerie traditionnelle située à Pitlochry, dans le Perthshire, en Écosse, depuis 1825 !




Vues de la distillerie Edradour















Quelques références Edradour - Publicité gratuite

Notez que je ne touche aucune rétribution d'aucune sorte de la part de cette distillerie. 
Mais évidemment, je ne peux pas l'empêcher de me faire un don si elle le souhaite...





***



Commentaires :
- Vous m'avez fait rire avec vos derniers propos... Bon dimanche! Fitzsou

- à Fitzsou : c'est pour me moquer gentiment de la radinerie proverbiale des Écossais. Connaissez-vous cette histoire ? Deux écossais avant la messe parient à celui qui mettra moins que l'autre à la quête. Arrive le moment où la brave bigote avance son panier. Le premier met une pièce de 1¢. Le deuxième ne donne rien et se contente de dire : "C'était pour nous deux. Bien à vous. FS

- Grand Amateur.  Cela rappelle le bar à Whisky sur le quai  près de la place Bellecour. Plus de trace, il a disparu. Le barman était habillé en Écossais, avec le kilt. C'était un bon pédagogue et il connaissait les différentes distilleries. Christian

- à Christian : je constate une fois de plus que nous connaissions les mêmes adresses. Amicalement. FS