02/04/2018

Pierre Benoit



Curieusement, le célèbre écrivain avait choisi de donner à ses héroïnes un prénom commençant par la lettre "A" dans quasiment tous ses romans. 
Ainsi, dans son premier ouvrage "Koenigsmark", dont la publication en 1918 lui apportera la notoriété et le conduira plus tard à l’Académie Française, Pierre Benoit (1886-1962) avait baptisé Aurore la grande-duchesse de Lautenbourg-Detmold, remariée à son beau-frère après la mort étrange de son premier époux en Afrique...


... la troublante héroïne de son deuxième roman "L’Atlantide", paru en 1919, s’appellera Anthinéa



Dans "Pour  Don Carlos" publié en 1920, la belle Allegria se donne corps et âme pour servir son roi.



Dans "Le lac salé", publié en 1921, dont l'action se déroule en 1858 aux États-Unis, l'héroïne est une jeune veuve irlandaise nommée Annabel Lee.



Dans "La chaussée des géants" (1922), Antiope d'Antrim, comtesse de Kendale, participe à l'insurrection irlandaise de Pâques 1916.



Dans "Mademoiselle de la Ferté" (1923), l'héroïne se prénomme tout simplement Anne.



Quant à "La châtelaine du Liban", elle va s'appeler  Athelstane.



Il y a encore Armande du "Déjeuner de Sousceyrac",



Alzyre du "Désert de Gobi",


Armance de "Lunegarde",


et Aedona de "Villeperdue".


Sans oublier Agar du "Puits de Jacob", Apsara du "Roi lépreux", Alice dans "Erromango", Armide dans "Le soleil de minuit", Andrée dans "L'île verte", Aïssé dans "Fort-de-France", Adlonne dans "Boissière", Ariane dans "La dame de l'ouest", Angelica dans 'Les compagnons d'Ulysse", Arabella dans "Bethsabée", Armène dans "Notre-Dame de Tortose", Albine dans "Les environs d'Aden"... 
Il y a encore Aréthuse, Alcmène, Amparida, Atsouko, Alcyone, Aydée, Alberte, Axelle, Azraële, Atalide, Alverde, Aquillina, Aïno, Algide, j'en passe et des meilleures...