04/10/2018

Calcutta ♫

Non, il ne s'agit pas de ce Calcuta-ci...


... ni de ce Calcutta-là...





... mais il s'agit du titre d'une musique de Heino Gaz...




... sur laquelle G. Favereau et M. Giroult avaient mis des paroles françaises, n'ayant rien à voir avec Calcutta, tout en conservant bizarrement le titre initial. 
Cette chanson sera l'un des grands succès de Petula Clark en 1961 : 




Aujourd'hui, c'est ma fête
Et j'ai le cœur en joie
Je n'ai qu'une chose en tête
Ma fête à moi
Je vis seule et c'est chouette
Mais ça fait qu'il n'y a
Personne qui me la souhaite
Ma fête, que moi

Aujourd'hui, rien à faire
J' n'irai pas travailler
Pour une fois, je préfère
Flâner
Pour commencer j' m'achète
Un p'tit bouquet d'lilas
C'est pas chaque jour ma fête
Ma fête à moi 

Et par les rues d' la ville
Je m'en vais devant moi
De mon p'tit pas tranquille
Tranquille, tout droit
Je n' ferai pas l' tour du monde
J' n'en ai pas les moyens
Je sais qu' la Terre est ronde
Ça tombe très bien

Et si j' pouvais vous dire
Ce qui m' passe par l'esprit
Ça vous ferait p't-êt' sourire
Tant pis
Mais là, dans ma p'tite tête
J' me fais du cinéma
C'est pas chaque jour ma fête
Ma fête à moi

Je peux faire une rencontre
Et pour ça, voyez-vous,
Moi, je ne suis pas contre
Pas contre du tout
Nous irons à la fête
Il me paiera les ch'vaux d' bois
Pour me souhaiter ma fête
Ma fête à moi

Il me dira des choses
Tout plein de poésie
On la verra en rose
La vie
Oui mais, demain, c'est bête
Peut-être qu'il s'en ira
C'est pas chaque jour ma fête
Ma fête à moi

Faut pas s' casser la tête
La vie continuera
Elle reviendra ma fête
Ma fête à moi




A propos de fête, c'est aujourd'hui la Saint François d'Assise, patron des animaux. Il entra en religion après une jeunesse mouvementée et fonda l'ordre des Frères Mineurs (les franciscains). Le pape actuel de l'Église catholique aurait pris le nom de François en signe de pauvreté...



Enfin, pour revenir à Calcutta, ce petit "chef-d’œuvre" de Fernand Bonifay pour les paroles et Jean Constantin pour la musique, interprété par Bourvil et Pierrette Bruno (1955) :