Une chanson de Jean-Claude Darnal, écrite en 1953 sur une musique de Dana Suesse, dans laquelle il répétait "Toi qui disais, qui disais, qui disais que tu l'aimais, tu l'aimais, tu l'aimais, tu l'aimais", et qui lui avait valu, de la part de Georges Brassens, le surnom de "chanteur bègue".
Jean-Claude Darnal (1929-2011) s'était engagé en 1948 comme élève officier, sur un vieux cargo qui faisait du cabotage le long des côtes d'Afrique avant de s'inscrire l'année suivante à la Sorbonne en géographie et lettres modernes, tout en exerçant différents petits boulots.
En 1951/52 il dut partir effectuer son service militaire dans les parachutistes en Algérie. Il y écrivit un roman et ses premières chansons en s'accompagnant sur une guitare offerte par un copain.
De retour à Paris en 1953, tout en poursuivant ses études, il a commencé à chanter aux terrasses des cafés et dans les restaurants. Ses chansons seront alors éditées et interprétées par Jacques Pills, Catherine Sauvage ou Eddie Constantine.
En 1951/52 il dut partir effectuer son service militaire dans les parachutistes en Algérie. Il y écrivit un roman et ses premières chansons en s'accompagnant sur une guitare offerte par un copain.
De retour à Paris en 1953, tout en poursuivant ses études, il a commencé à chanter aux terrasses des cafés et dans les restaurants. Ses chansons seront alors éditées et interprétées par Jacques Pills, Catherine Sauvage ou Eddie Constantine.
Avec "Le tour du monde", "Le soudard", "La petite chanson", "Du soleil", "Papa ô papa" et "Toi qui disais" Jean-Claude Darnal fut véritablement le chanteur de ma jeunesse.
Dans les rues, sur les pavés mouillés
Traînent des lueurs sans joie.
Une fille va pleurant sous la pluie
Et pense encore à toi.
Toi, qui disais, qui disais,
Qui disais que tu l'aimais,
Tu l'aimais, tu l'aimais.
Tu l'aimais plus que la vie
Qu'as-tu fais de ton amour
Pour qu'il pleure sous la pluie.
Te souviens-tu, souviens-tu ?
Le jour où tu l'as connu,
L'as connu, l'as connu
Ca t'as couté de l'argent
Mais ça t'a fait du bon temps
C'était un fameux samedi.
Les lampions de la baraque aux frites
Où tout va vite au son d' l'accordéon
Tournaient en rond.
Elle admirait, admirait
La façon dont tu visais
Et tirais et gagnais
Des jolies fleurs à cent sous
Qui faisaient des colliers choux
Qu' tu passais autour d' son cou.
Les p'tites autos s'tamponnaient,
S'tamponnaient, près du billard
Japonais, et l'Indien
Qui se disait grand magicien
Vous sortait des trucs de rien
En faisant
Trente six mille tours.
Près des nougats, les ch'vaux d'bois
Descendaient et remontaient
Et tout ça s' terminait
Au bastrigue où l'on s'en donne
Dans les coins sombres où l'on s' donne
En f'sant l' coup du grand amour.
Mais t' as fait un peu trop de caresses
De fausses promesses, au rythme du piano
Qui jouait faux.
Comme une simplette, la fillette
Enivrée par les grands mots
Elle y a cru un peu trop
Si bien qu' quand tu es parti
Elle n'a vraiment rien compris
Sinon que c'était fini.
Dans les rues, sur les pavés mouillés
Traînent des lueurs sans joie.
Une fille va pleurant sous la pluie
Et pense encore à toi.
Qui disais, qui disais,
Qui disais que tu l'aimais
Tu l'aimais, tu l'aimais...