... où j'ai trainé mes guêtres pendant quelques années, dans une autre vie...
La salle des pas perdus |
La gare Saint-Lazare côté rue d'Amsterdam |
Une chanson de J. Renard et Pierre Delanoë
A la gare St Lazare
A la gare St Lazare
A l'horloge pendue
J'ai compté quatre quarts
Et tant de pas perdus
A la gare St Lazare
J'ai lu et j'ai relu
Tous les journaux du soir
Mais tu n'es pas venu
J'interrogeais les visages des gens
J'avais le cœur battant
La tête qui tournait
J'ai cru te voir cent fois
A travers la cohue
Mais ce n'était pas toi
C'était des inconnus, des inconnus
Et partout je t'ai guetté
J'ai couru les guichets
Renversé les paquets
Opté les contrôleurs
Bousculé les porteurs
Pendant que sur les quais
Les foules s'embarquaient
A la gare St Lazare
A l'horloge pendue
Il est beaucoup trop tard
Et tu n'es pas venu
J'ai pris un verre au bar
J'ai beaucoup, beaucoup bu
En rêvant de départ
Vers des cieux inconnus
Je suis partie dans un grand wagon-lit
De Mantes-la-Jolie, Nanterre la colline
Pour voir les lumières
De Bécon les Bruyères
Chatou, le Vésinet, vers St Germain en Laye
Moi je voulais : New avenue Chicago
St Valéry en Caux, New York, San Francisco
Qui nous donnait envie d'avoir raté le train
Le dernier train pour la Californie
A la gare St Lazare
A l'horloge pendue
Il est beaucoup trop tard
Et tu ne viendras plus
Tout le monde est parti
Il n'y a plus que moi
Je m'en fous car je suis
Ronde comme un p'tit pois
Je me donne un grand bal
Salle des Pas Perdus
Sous l'horloge infernale
Et je ne t'en veux plus
A travers le brouillard
Qui tourne autour de moi
A la gare St Lazare
Moi je danse avec toi
***
Commentaires :
- Salut François, tu serais bien surpris aujourd'hui en revoyant la gare St Lazare et la station de métro du même nom. Elle s'étale sur 3 étages d'escalators, de petites boutiques, d'intersections, de panneaux. Bref une fourmilière en activité quasi permanente et démentielle aux heures de pointe, c'est une ville dans la ville. Je me suis surprise a expirer un grand ouf en sortant sur la place des horloges et pourtant il pleuvait ce jour là. Je suis à chaque fois émerveillée et terrifiée par la dimension de cette ville dans laquelle j'ai vécu depuis 1958 jusqu'à 2001. Une vie en somme... A bientôt. C.