28/04/2019

Pour en arriver là ♫

Je me souviens avoir découvert Dalida en 1957 avec "Bambino".



La belle a eu ensuite la brillante carrière et la fin tragique que l'on connait. "Pour en arriver là", chanson très émouvante écrite et composée en 1984 par M. Jouveaux et J. Barnel, résume parfaitement sa vie faite d'amours perdus et explique un peu sa décision de baisser le rideau.





J'ai traversé des nuits et des jours sans sommeil 
Pour en arriver là 
J'ai eu chaud sous la pluie et froid en plein soleil 
Pour en arriver là 
J'ai parlé à la peur et fait taire le silence 
J'ai maquillé les heures j'ai vendu des dimanches 
Pour en arriver là, pour en arriver là 
J'ai pleuré tant de fois que je n'ai plus de larmes
 Pour en arriver là 
Je suis tombé cent fois mais sans tomber les armes 
Pour en arriver là 
J'ai marché sur ma vie plus souvent qu'à mon tour 
J'ai mis le mot fini presque à tous mes amours 
Pour en arriver là, pour en arriver là 

Pour en arriver là 
J'ai trop douté de tout, de moi, de Dieu, de vous 
J'ai laissé derrière moi tous mes rêves d'enfance 
Aujourd'hui j'ai le cœur presque en état d'urgence 
Pour en arriver là 
Je crois bien qu'avec vous si j'avais rendez-vous 
Sans l'ombre d'un regret 
Pour en arriver là 
Je recommencerai 

J'ai appris à hurler juste en dedans de moi 
Pour en arriver là 
Pour ne pas vous montrer qu'on me montre du doigt 
Pour en arriver là 
J'ai fait le tour du Monde mais je n'ai rien pu voir 
L'absence est si profonde qu'elle salit mes miroirs 
Pour en arriver là, pour en arriver là 

Pour en arriver là 
 J'ai trop douté de tout, de moi, de Dieu, de vous 
 J'ai laissé derrière moi tous mes rêves d'enfance 
 Aujourd'hui j'ai le cœur presque en état d'urgence 
Pour en arriver là 
Je crois bien qu'avec vous si j'avais rendez-vous 
Sans l'ombre d'un regret 
Pour en arriver là 
Je recommencerai

Pour en arriver là 
J'ai souvent oublié de prendre deux billets 
Ou de dire attends-moi 
Pour aller nulle part, j'ai mis dans ma mémoire 
Que des débuts d'histoires 
Pour en arriver là 
Je crois bien qu'avec vous 
Si j'avais rendez-vous 
Sans l'ombre d'un regret 
Je recommencerai 
Pour arriver là.






Avec une pensée pour "La Baronne" qui mettait des pièces dans le juke-box du bar de "l'Industrie" à Saint-Germain-en-Laye pour me faire écouter " Bambino" quand j'avais une quinzaine d'années, et une pensée pour Rosy Signori qui ressemblait tellement à Dalida.