Mot hottentot que le naturaliste Buffon avait adopté (on disait alors "niou", se prononce de nos jours "ghnou") pour désigner ce mammifère ongulé (Bovidés Bubalinés) au corps lourd, à la tête épaisse et velue, aux membres grêles.
Le gnou rappelle le taureau par la tête et les cornes, le cheval par la crinière et la queue, et l'antilope pour le reste.
Les gnous vivent en troupeaux en Tanzanie, au Kenya et en Afrique du Sud.
Chaque année se déroule leur fameuse migration entre la Tanzanie et le Kenya lorsque la nourriture devient insuffisante.
Durant ce voyage, des zèbres et des gazelles les accompagnent souvent, formant des rassemblements de plus de 2 millions de têtes. C'est un spectacle sauvage fabuleux à observer, mais pour les animaux c'est un parcours truffé de dangers.
La femelle du gnou est appelée la maroufle et les petits sont des gaous. Les femelles mettent bas habituellement en février et un grand nombre de jeunes succombent aux hyènes, bien qu'ils soient capables de courir 20 minutes après leur naissance. C'est l'abondance des gnous qui compense ces fortes pertes.
Chanson de Louis Bertignac (2005)
Il se tenait sur ses pattes
En travers de la rue
Tout le monde s'était arrêté
Et personne ne bougeait plus
Quand d'autres à côté
Sans tourner la tête
Se sont approchés
Pour faire un grand troupeau de gnous
Des centaines et des milliers marchaient
Levant le cou
Puis la terre se mit à trembler
Le jour devint la nuit
Quand les hyènes se sont planquées
Alors les gnous sont partis
Laissez passer les gnous
Qui filent on ne sait où
Même s'ils vont tous au fond du trou
Laissez passer les gnous
Ils écrasaient sur leur passage
Ceux qui n'étaient pas loin
Et comme les hommes ne disaient rien
Les gnous continuaient leur chemin
Tout l' monde était pétrifié
Mais tous les gnous galopaient
Laissez passer les gnous
Laissez parler les fous
Et laissez donc hurler les loups
Laissez passer les gnous
Oui laissez donc hurler les loups
Laissez passer les gnous
Faut pas paniquer l'troupeau
Même s'ils nous veulent au fond du trou
Laissez passer les gnous
En travers de la rue
Tout le monde s'était arrêté
Et personne ne bougeait plus
Quand d'autres à côté
Sans tourner la tête
Se sont approchés
Pour faire un grand troupeau de gnous
Des centaines et des milliers marchaient
Levant le cou
Puis la terre se mit à trembler
Le jour devint la nuit
Quand les hyènes se sont planquées
Alors les gnous sont partis
Laissez passer les gnous
Qui filent on ne sait où
Même s'ils vont tous au fond du trou
Laissez passer les gnous
Ils écrasaient sur leur passage
Ceux qui n'étaient pas loin
Et comme les hommes ne disaient rien
Les gnous continuaient leur chemin
Tout l' monde était pétrifié
Mais tous les gnous galopaient
Laissez passer les gnous
Laissez parler les fous
Et laissez donc hurler les loups
Laissez passer les gnous
Oui laissez donc hurler les loups
Laissez passer les gnous
Faut pas paniquer l'troupeau
Même s'ils nous veulent au fond du trou
Laissez passer les gnous