Découvert lundi soir ce film extraordinaire et bouleversant de Pedro Almodóvar (2002) qui a bien mérité ses nombreuses récompenses dont l'Oscar du meilleur scénario original.
L'histoire : "Benigno, un jeune infirmier, et Marco, un écrivain d'une quarantaine d'années, se rendent, chacun de son côté, à un spectacle de Pina Bausch, Café Müller. Ils sont assis l'un à côté de l'autre. La pièce est si émouvante que Marco éclate en sanglots. Apercevant les larmes de son voisin, Benigno aimerait lui faire part de son émotion, mais il n'ose pas.
Quelques mois plus tard, les deux hommes se retrouvent dans d'autres circonstances, à la clinique El Bosque, où travaille Benigno. Lydia, la petite amie de Marco, torero professionnel, est plongée dans un profond coma suite à un accident survenu lors d'une corrida. Benigno, quant à lui, est au chevet d'Alicia, une jeune danseuse également dans le coma.
Lorsque Marco passe à côté de la chambre d'Alicia, Benigno, sans hésiter, s'approche de lui. C'est le début d'une grande amitié quelque peu mouvementée."
Et puis il y a cette chanson inoubliable...
Dicen que por las noches
No mas se le iba en puro llorar
Dicen que no comia
No mas se le iba en puro tomar
Juran que el mismo cielo
Se estremecia al oir su llanto
Como sufría por ella
Y hasta en su muerte la fue llamando
Ay, ay, ay, ay, ay cantaba
Ay, ay, ay, ay, ay gemia
Ay, ay, ay, ay, ay cantaba
De pasion mortal moria
Que una paloma triste
Muy de mañana le va a cantar
A la casita sola
Con sus puertitas de par en par
Juran que esa paloma
No es otra cosa mas que su alma
Que todavia espera
A que regrese la desdichada
Cucurrucucu paloma
Cucurrucucu no llores
Las piedras jamas, paloma
Que van a saber de amores