C'est en 1964, lors d'un séjour à Pointe-Noire, au Congo, que j'ai entendu pour la première fois le nom de ce village languedocien, situé au milieu des vignes, à une quinzaine de kilomètres de Narbonne.
L'un de mes meilleurs clients, auquel mes commettants avaient coutume d'offrir chaque année une caisse de bon vin, souhaitant qu'elle soit expédiée chez lui en France, m'avait alors donné son adresse à Ouveillan, dans le département de l'Aude.
Je découvrirai Ouveillan trois ans plus tard pour y retrouver, le temps d'un week-end, sa fille Nicole qui deviendra bientôt mon épouse.
Une vingtaine d'années plus tard, Nicole hérita de la maison natale de son père, construite en 1870 et passablement délabrée.
Et finalement c'est à Ouveillan que je passerai le plus grand nombre d'années de mon existence.