Le Mont-Valérien

La colline dominant la ville de Suresnes, à l'ouest de Paris, a donné son nom à une forteresse construite à partir de 1841, qui a joué un grand rôle au cours du siège de Paris de 1871.

Les fossés du fort furent lors de la dernière guerre le lieu de nombreuses exécutions de patriotes par les nazis. 
Un mémorial des martyrs de la Résistance y a été édifié et fut inauguré le 18 juin 1960 par le général de Gaulle.

Je n'avais que vingt ans d'âge au moment où je découvris le Mont-Valérien qui abritait alors l’État-major du 8° Régiment d'Instruction des Transmissions et où j'allais passer près de deux années de service militaire à la Compagnie de commandement et de service, comme secrétaire du trésorier. 

Nommé soldat de 1ère classe j'avais été sélectionné pour faire partie de la garde au drapeau du régiment. Revêtu de la tenue n°1, avec guêtres, ceinturon et gants mousquetaire blancs, j'étais donc de tous les défilés et prises d'armes de l'époque à Paris et au Mont-Valérien. Le drapeau était porté par un officier subalterne, lieutenant ou sous-lieutenant, encadré par un sergent, mon copain Alain Bénéjean, et par moi-même. Trois hommes de troupe formaient le second rang.

Arrosage de galons flambant neufs (avril 1962)

 

  Marche du 8° régiment de Transmissions

Avec mon bon souvenir aux copains de régiment Robert Lévi, Alain Bénéjean, Daniel Forestier et aux élèves infirmières de l'hôpital Foch, Nicole Dzygrimink et Olga Barbot.

Source : deces.politologue.com