28/02/2023
27/02/2023
Admiration et compréhension
Einstein : "Ce que j'admire le plus dans votre art, c'est son universalité. Vous ne dites pas un mot, et pourtant, le monde entier vous comprend.
"C'est vrai, répond Chaplin.
Mais votre gloire est plus grande encore : le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend ".
26/02/2023
Ne me quitte pas
Chanson indémodable de Brel reprise ici par un duo improbable, Iggy Pop et Ayo. Absolument magnifique.
25/02/2023
24/02/2023
Enrôlés de force
Le 24 février 2022 débutait une "opération militaire" décrétée par Poutine ayant pour but l'invasion de l’Ukraine.
Un an déjà !...
"Voilà donc un an que nous nous trouvons enrôlés de force dans un conflit à la fois local/fratricide qui ne nous concerne pas et à la fois sorte de guerre par procuration (de moins en moins indirecte) de type proxy que se livrent les USA et la Russie sur le dos de l’imbécile Union européenne.
Un an que nous sommes sommés à grands sons de trompe de prendre à toute force position pour les belligérants sous peine d’excommunication, de menaces plus ou moins violentes, de points Godwin en pagaille, d’insultes, et d’appels à faire la guerre depuis son salon tv, plateau tv et ordinateur, mais toujours avec le sang des autres. Le sang des enfants des autres, et je me permets d’insister personnellement sur ce point, ce qui me donne une certaine légitimité pour m’exprimer. Car si le conflit venait à s’envenimer, ce ne sont pas les enfants de BHL, de Gluscksman, d’Enthoven ou de je ne sais qui, qui paieraient de leur sang cette folie d’aller mourir pour le Donbass, mais le mien.
Un an que, le pistolet sur la tempe, nous sommes contraints de porter haut les couleurs d’un patriotisme étranger par ceux-là mêmes qui, depuis des décennies, nous interdisent de porter notre propre patriotisme. Nous obligent à considérer que le nazisme ukrainien est fréquentable quand la moindre de nos prises de position de simple bon sens ici, chez nous, est systématiquement disqualifiée sous prétexte de facsisme rampant.
Un an que nous sommes tenus de sauver un pays d’une invasion étrangère quand le nôtre s’enfonce chaque jour dans la barbarie, la sauvagerie et la psychose d’un passage à l’acte à base de couteaux volants et de voitures folles devenues la norme et contre lesquelles aucune guerre d’envergure, la seule qui devrait nous concerner, n’est menée.
Un an qu’il est devenu impossible de raisonner de manière équilibrée et dialectique. Un an que l´on subit une propagande sans limites dans laquelle à peu près toute la presse hexagonale s’est grotesquement déconsidérée, au point que le mot-même de «paix» est devenu le synonyme de quelque bassesse munichoise puisque cela fait également un an que des historiens de supermarché comparent historiquement tout ce qui ne peut pas être comparable, aucune comparaison historique n’étant de toute manière jamais fondée méthodologiquement.
Un an qu’il est impossible d’avoir un point de vue tempéré et non hystérique sur ce conflit. Impossible de dire que oui nous devons venir en aide aux populations victimes d’une invasion, mais tout comme nous devions venir en aide depuis des années aux populations du Donbass victimes de la sauvagerie ukrainienne à leur encontre, ou encore à nos amis Arméniens persécutés, à nos frères chrétiens d’Orient persécutés, ou encore aux pauvres Yéménites persécutés, et à toutes les populations victimes des guerres américaines, notamment aux Proche et Moyen Orient ces dernières années, lesquelles ont délibérément et sur des bases mensongères, saccagé des régions entières du monde sans jamais qu’on leur en ait a posterio demandé des comptes, allant plutôt jusqu’à embastiller ceux qui, comme Julian Assange, révélèrent la vérité.
Un an que nous sommes sommés de choisir entre un autocrate un peu parano et qui a commis une invasion stupide et un comique pénien cocaïnomane qui, lui au moins contrairement à ses pauvres compatriotes, ressortira de cette petite affaire avec plus d’argent qu’il n’en avait au départ.
Un an que nous devons supporter la stupidité des commentateurs et politiciens de tout poil, rêvant de démanteler la grande Russie et frappant à présent de leurs petits poings et lançant de petits coups de menton parfaitement grotesques en direction de la grande Chine. Pauvres incultes…
Un an que nous devons supporter de devoir choisir entre les incontestables crimes commis par Wagner et l‘ukronazisme qui, comme le martèle courageusement Arno Klarsfeld, n’a pas fait son examen de conscience.
Un an que nous devons supporter la russophobie la plus inculte et la plus abjecte, les autodafés, les commentaires les plus stupides, le révisionnisme le plus immonde, la relativisation effective de la Shoah et de la part majeure prise par la Russie dans la victoire contre le nazisme.
Un an aussi que l´on ne fait qu’opposer une propagande à une autre dans une logomachie hystérique et stupide : on ne peut être, bien sûr, qu’un valet de Poutine, un laquais de l’Empire américain, une pu… de l’Otan. On ne peut qu’être un partisan du wokisme ou un serviteur des régimes autoritaires.
Aucune voie médiane n’est autorisée. Aucune mesure. Aucune tempérance. Aucun recul.
Permettez pourtant que l’on en revienne à une ligne gaullienne qui, considérant que les pays n’ont pas d’amis mais uniquement des intérêts, je considère en premier lieu ce qui est bon pour mon pays.
Que je ne cède à l’hystérie belliqueuse ni des uns ni des autres, que je ne me réjouisse des crimes de guerre de personne (crimes incontestables, et dans les 2 camps et étant évidemment admis que je ne mets pas dans cette balance sur un même plateau l’agresseur et l’agressé).
Permettez que je ne choisisse pas entre la folie impérialiste culturelle d’un wokisme dégénéré et les régimes autoritaires russes ou chinois qui, toutefois, ont le mérite d’opposer un contrepoids dans le rapport de force aux États-Unis.
Permettez que je ne choisisse pas entre un autocrate qui a pris des décisions stupides dans lesquelles il est désormais embourbé comme ses troupes, et un vieillard sénile marmonnant n’importe quoi entre 2 chutes d’avion.
Permettez que je n’accepte ni l’invasion objective d’un pays souverain (et quoi qu’on pense de celui-ci) ni le mensonge, la trahison, la tromperie, la duplicité permanente et la cupidité comme par exemple le sabotage américain de NordStream qui nuit directement aux intérêts de MON pays, ce qui m’importe en premier lieu.
Permettez que je prenne un peu de hauteur et que je fasse observer que les 3/4 de la planète n’en ont strictement rien à faire de cette histoire de chrétiens d’obédiences diverses qui s’entretuent dans un grand moment de vive intelligence.
Un an au terme duquel je n’attends qu’une seule chose donc, c’est qu’une paix dont personne ne ressorte humilié soit trouvée, voire imposée.
La Chine, la Turquie poussent en ce sens et l’Europe serait bien inspirée d’en faire autant.
Espérons par conséquent que l’année à venir soit plus utile sur tous ces points que la précédente, en particulier sur le plan de l’intelligence collective manifestement disparue."
©️ Anne-Sophie Chazaud ☆
Un an que nous sommes sommés à grands sons de trompe de prendre à toute force position pour les belligérants sous peine d’excommunication, de menaces plus ou moins violentes, de points Godwin en pagaille, d’insultes, et d’appels à faire la guerre depuis son salon tv, plateau tv et ordinateur, mais toujours avec le sang des autres. Le sang des enfants des autres, et je me permets d’insister personnellement sur ce point, ce qui me donne une certaine légitimité pour m’exprimer. Car si le conflit venait à s’envenimer, ce ne sont pas les enfants de BHL, de Gluscksman, d’Enthoven ou de je ne sais qui, qui paieraient de leur sang cette folie d’aller mourir pour le Donbass, mais le mien.
Un an que, le pistolet sur la tempe, nous sommes contraints de porter haut les couleurs d’un patriotisme étranger par ceux-là mêmes qui, depuis des décennies, nous interdisent de porter notre propre patriotisme. Nous obligent à considérer que le nazisme ukrainien est fréquentable quand la moindre de nos prises de position de simple bon sens ici, chez nous, est systématiquement disqualifiée sous prétexte de facsisme rampant.
Un an que nous sommes tenus de sauver un pays d’une invasion étrangère quand le nôtre s’enfonce chaque jour dans la barbarie, la sauvagerie et la psychose d’un passage à l’acte à base de couteaux volants et de voitures folles devenues la norme et contre lesquelles aucune guerre d’envergure, la seule qui devrait nous concerner, n’est menée.
Un an qu’il est devenu impossible de raisonner de manière équilibrée et dialectique. Un an que l´on subit une propagande sans limites dans laquelle à peu près toute la presse hexagonale s’est grotesquement déconsidérée, au point que le mot-même de «paix» est devenu le synonyme de quelque bassesse munichoise puisque cela fait également un an que des historiens de supermarché comparent historiquement tout ce qui ne peut pas être comparable, aucune comparaison historique n’étant de toute manière jamais fondée méthodologiquement.
Un an qu’il est impossible d’avoir un point de vue tempéré et non hystérique sur ce conflit. Impossible de dire que oui nous devons venir en aide aux populations victimes d’une invasion, mais tout comme nous devions venir en aide depuis des années aux populations du Donbass victimes de la sauvagerie ukrainienne à leur encontre, ou encore à nos amis Arméniens persécutés, à nos frères chrétiens d’Orient persécutés, ou encore aux pauvres Yéménites persécutés, et à toutes les populations victimes des guerres américaines, notamment aux Proche et Moyen Orient ces dernières années, lesquelles ont délibérément et sur des bases mensongères, saccagé des régions entières du monde sans jamais qu’on leur en ait a posterio demandé des comptes, allant plutôt jusqu’à embastiller ceux qui, comme Julian Assange, révélèrent la vérité.
Un an que nous sommes sommés de choisir entre un autocrate un peu parano et qui a commis une invasion stupide et un comique pénien cocaïnomane qui, lui au moins contrairement à ses pauvres compatriotes, ressortira de cette petite affaire avec plus d’argent qu’il n’en avait au départ.
Un an que nous devons supporter la stupidité des commentateurs et politiciens de tout poil, rêvant de démanteler la grande Russie et frappant à présent de leurs petits poings et lançant de petits coups de menton parfaitement grotesques en direction de la grande Chine. Pauvres incultes…
Un an que nous devons supporter de devoir choisir entre les incontestables crimes commis par Wagner et l‘ukronazisme qui, comme le martèle courageusement Arno Klarsfeld, n’a pas fait son examen de conscience.
Un an que nous devons supporter la russophobie la plus inculte et la plus abjecte, les autodafés, les commentaires les plus stupides, le révisionnisme le plus immonde, la relativisation effective de la Shoah et de la part majeure prise par la Russie dans la victoire contre le nazisme.
Un an aussi que l´on ne fait qu’opposer une propagande à une autre dans une logomachie hystérique et stupide : on ne peut être, bien sûr, qu’un valet de Poutine, un laquais de l’Empire américain, une pu… de l’Otan. On ne peut qu’être un partisan du wokisme ou un serviteur des régimes autoritaires.
Aucune voie médiane n’est autorisée. Aucune mesure. Aucune tempérance. Aucun recul.
Permettez pourtant que l’on en revienne à une ligne gaullienne qui, considérant que les pays n’ont pas d’amis mais uniquement des intérêts, je considère en premier lieu ce qui est bon pour mon pays.
Que je ne cède à l’hystérie belliqueuse ni des uns ni des autres, que je ne me réjouisse des crimes de guerre de personne (crimes incontestables, et dans les 2 camps et étant évidemment admis que je ne mets pas dans cette balance sur un même plateau l’agresseur et l’agressé).
Permettez que je ne choisisse pas entre la folie impérialiste culturelle d’un wokisme dégénéré et les régimes autoritaires russes ou chinois qui, toutefois, ont le mérite d’opposer un contrepoids dans le rapport de force aux États-Unis.
Permettez que je ne choisisse pas entre un autocrate qui a pris des décisions stupides dans lesquelles il est désormais embourbé comme ses troupes, et un vieillard sénile marmonnant n’importe quoi entre 2 chutes d’avion.
Permettez que je n’accepte ni l’invasion objective d’un pays souverain (et quoi qu’on pense de celui-ci) ni le mensonge, la trahison, la tromperie, la duplicité permanente et la cupidité comme par exemple le sabotage américain de NordStream qui nuit directement aux intérêts de MON pays, ce qui m’importe en premier lieu.
Permettez que je prenne un peu de hauteur et que je fasse observer que les 3/4 de la planète n’en ont strictement rien à faire de cette histoire de chrétiens d’obédiences diverses qui s’entretuent dans un grand moment de vive intelligence.
Un an au terme duquel je n’attends qu’une seule chose donc, c’est qu’une paix dont personne ne ressorte humilié soit trouvée, voire imposée.
La Chine, la Turquie poussent en ce sens et l’Europe serait bien inspirée d’en faire autant.
Espérons par conséquent que l’année à venir soit plus utile sur tous ces points que la précédente, en particulier sur le plan de l’intelligence collective manifestement disparue."
©️ Anne-Sophie Chazaud ☆
23/02/2023
Les yeux d'Elsa
Magnifique poésie tirée d'un recueil de vingt-six textes de Louis Aragon publiés au fil du temps, entre 1940 et 1942 dans diverses revues, et consacrés à Elsa Triolet, femme de lettre française d'origine russe, avec qui il formera jusqu'à la mort de celle-ci, en 1970, un couple mythique.
Plusieurs chanteurs comme André Claveau ou Jean Ferrat ont interprété "Les yeux d'Elsa", mais c'est la version d'Alain Barrière que je préfère :
Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire
J'ai vu tous les soleils y venir se mirer
S'y jeter à mourir tous les désespérés
Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire
À l'ombre des oiseaux c'est l'océan troublé
Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent
L'été taille la nue au tablier des anges
Le ciel n'est jamais bleu comme il l'est sur les blés
Tes yeux dans le malheur ouvrent la double brèche
Par où se reproduit le miracle des Rois
Lorsque le cœur battant ils virent tous les trois
Le manteau de Marie accroché dans la crèche
Une bouche suffit au mois de Mai des mots
Pour toutes les chansons et pour tous les hélas
Trop peu d'un firmament pour des millions d'astres
Il leur fallait tes yeux et leurs secrets gémeaux
L'enfant accaparé par les belles images
Écarquille les siens moins démesurément
Quand tu fais les grands yeux je ne sais si tu mens
On dirait que l'averse ouvre des fleurs sauvages
Cachent-ils des éclairs dans cette lavande où
Des insectes défont leurs amours violentes
Je suis pris au filet des étoiles filantes
Comme un marin qui meurt en mer en plein mois d'août
J'ai retiré ce radium de la pechblende
Et j'ai brûlé mes doigts à ce feu défendu
Ô paradis cent fois retrouvé reperdu
Tes yeux sont mon Pérou ma Golconde mes Indes
Il advint qu'un beau soir l'univers se brisa
Sur des récifs que les naufrageurs enflammèrent
Moi je voyais briller au-dessus de la mer
Les yeux d'Elsa
Les yeux d'Elsa
Les yeux d'Elsa.
***
22/02/2023
Sniper
Mot d'origine américaine désignant un tireur d'élite militaire embusqué, un tireur de précision spécialisé.
21/02/2023
20/02/2023
Reviens !
"Reviens !" - huile sur toile 55x46 cm
Reviens, elle est là près de moi, elle est belle
Je te vois quand je suis avec elle
Après tout, après toi, je n'ai rien,
Tu sais bien
Reviens, on va vivre la main dans la main
C'est écrit sur les murs de la vie
C'est écrit c'est certain je l'oublie
J'ai gardé une place au soleil, pour toi, pour moi
Oui j'ai fait l'amour avec elle, de toi à moi
Reviens, on va vivre la main dans la main
L'aventure avec toi c'est si bien
Amoureux, malheureux, ça n'fait rien
C'est si bien
Reviens, elle est là, elle sourit, elle est belle
Elle est bien quand je suis avec elle
Elle est là près de moi et c'est toi
Que je vois
Oui, en aimant toutes celles qui m'ont pris
Dans leurs mains, dans leurs yeux, j'ai appris
On a qu'un seul amour dans la vie.
C'est la traversée du désert pour toi, pour moi
On a bien raison de la faire, de toi à moi
Reviens, on va vivre la main dans la main
C'est écrit sur les murs de la vie
C'est certain c'est écrit je l'oublie
Je l'oublie c'est certain je crie
Reviens, on va vivre la main dans la main
L'aventure avec toi c'est si bien
Amoureux, malheureux, ça n'fait rien
C'est si bien
C'est pourquoi je crie
Reviens, on va vivre la main dans la main
C'est écrit sur les murs de la vie
Amoureux, malheureux, ça n'fait rien, ça n'fait rien
C'est pourquoi je crie
Reviens, on va vivre la main dans la main
L'aventure avec toi c'est si bien
19/02/2023
Paradis ou enfer
Macron meurt…
Il est accueilli au Paradis par Saint Pierre qui lui dit :
- Bienvenue. Cependant, nous devons régler un petit problème. Nous voyons si rarement des Présidents ici que nous ne sommes pas certains de ce que nous devons faire de toi. Le Grand Patron veut que tu passes un jour en Enfer et un jour au Paradis. Tu devras ensuite choisir l’endroit où tu voudras passer l’éternité.
- Mais j’ai déjà décidé, je veux rester au Paradis.
- Je regrette, mais nous avons nos règlements.
Saint-Pierre conduit Macron vers un ascenseur qui le conduit en Enfer.
Quand la porte s’ouvre, il se retrouve sur un magnifique terrain de golf tout vert, le soleil brille dans un ciel sans nuages et il y fait un parfait 25 degrés. Au loin se profile un superbe club house. A l’avant de l’édifice se trouvent déjà Castaner, Loiseau, Ferrand, Villani, Le Maire et beaucoup d’autres de ses amis.
Une grande partie des Républicains est là aussi autour de Wauquiez. Tous ces beaux personnages s’amusent, heureux et habillés de façon élégante et décontractée.
Ils accourent à sa rencontre, l’embrassent et se mettent à brasser leurs souvenirs d’antan et leurs débats homériques.
Ils jouent une partie de golf amicale et dînent au homard et au caviar.
Le Diable offre même le pousse-café.
- Bois donc ce délicieux Armagnac et relaxe-toi un peu, Emmanuel !
- Euh, ben, je ne peux plus boire, j’ai fait un serment…
- Voyons, mon garçon, c’est l’Enfer ici. Tu peux boire et manger tout ce que tu veux sans t’inquiéter. À partir de maintenant, ça ne peut qu’aller de mieux en mieux !
Macron avale son verre cul-sec et commence à trouver le Diable sympathique. Il est gentil, raconte de bonnes blagues, aime aussi jouer de bons tours, etc. Ils s’amusent tellement qu’ils ne voient pas le temps passer. Arrive pourtant l’heure de partir. Tous ses amis le serrent dans leurs bras et Macron prend l’ascenseur qui monte vers le Ciel.
Saint-Pierre l’attend à la sortie.
-C’est maintenant le temps de visiter le Ciel, lui dit le vieil homme, en ouvrant la porte du Paradis.
Pendant 24 heures, Macron doit frayer avec Saint Louis, l'abbé Pierre, sœur Emmanuelle et toute une confrérie de gens bienveillants qui conversent de sujets beaucoup plus intéressants que l’argent et qui se traitent l’un l’autre avec courtoisie. Pas un seul mauvais coup ou une seule blague cochonne; pas de club house mirobolant mais un resto ordinaire. Etant donné que ces gens sont tous pauvres, il ne rencontre aucune connaissance, et il n’est pas reconnu comme quelqu’un d’important ou de spécial.
Pire ! Jésus est une espèce de hippie, un hurluberlu qui ne parle que de paix éternelle et ne cesse de répéter ses insipides rengaines : "Chasser les marchands du Temple", "il sera plus difficile à un riche d’entrer dans mon royaume qu’à un chameau de passer par le chas d’une aiguille", etc.
La journée terminée, Saint Pierre revient…
- Alors, Emmanuel, tu dois maintenant choisir.
Macron réfléchit pendant une minute et répond :
- Et bien, je n’aurais jamais pensé faire ce choix… Hum ! Bon, je trouve le Paradis intéressant et rempli de gens de qualité, mais néanmoins je crois que je serais plus à l’aise en Enfer avec mes amis.
Saint-Pierre l’escorte alors jusqu’à l’ascenseur et Macron redescend jusqu’en Enfer.
Quand les portes s’ouvrent, il se retrouve au beau milieu d’une grande plaine brûlée et stérile couverte de nids de poule, de ruines industrielles, de canettes et de déchets toxiques.
Il est horrifié d’apercevoir tous ses amis, en guenilles et enchaînés tous ensemble, qui ramassent des déchets pour les mettre dans des grands sacs noirs. Ils gémissent de douleur, se plaignant de leur supplice, leurs mains et leurs visages noirs de saleté.
Le Diable s’amène, mettant son bras velu et puant autour des épaules du nouveau.
- Je ne comprends pas, balbutie Macron en état de choc, lorsque j’étais ici hier, il y avait un terrain de golf et un club house ; nous avons mangé du homard et du caviar et nous nous sommes saoulés. On s’est tous follement amusés. Maintenant, je ne vois qu’un désert rempli d’immondices et tout le monde a l’air misérable.
Le Diable le regarde, lui sourit sournoisement et lui susurre à l’oreille :
- Hier j’étais en campagne électorale ; aujourd’hui, tu as voté pour moi !
Merci à Martine P.
18/02/2023
Palabre
Mot emprunté à l'espagnol palabra signifiant parole.
C'était ainsi que jadis on appelait le présent (pacotille, eau-de-vie, fusil, etc.) fait à un roi nègre des côtes d'Afrique pour se concilier ses bonnes grâces.
De nos jours, le mot palabre désigne toute discussion interminable et oiseuse destinée à tenter de régler un litige, que ce soit en Afrique ou ailleurs...
17/02/2023
Croque-mort
Surnom donné aux employés des pompes funèbres chargés du transport des morts au cimetière. L'origine pourrait venir d'une ancienne pratique consistant à mordre l'orteil d'un défunt pour s'assurer de son décès par son manque de réaction.
Même ceux qui ne comprennent pas le polonais devraient apprécier cette vidéo.
Les croque-morts de la France
16/02/2023
L'enfer des tropiques
Découvert hier sur Arte ce film de 1957. Un régal...
A bord de leur vieux bateau, Tony et Felix forment un tandem tranquille de contrebandiers sur la mer des Caraïbes. Quand ils acceptent de transporter Irena sur une île voisine, leur association tourne court, car aussitôt les deux hommes tombent amoureux de cette belle et mystérieuse jeune femme.
15/02/2023
14/02/2023
L'Amour
Magnifique prestation du groupe ougandais Masaka Kids Africana sur la chanson de Christophe Mahé en duo avec Amadou et Mariam :
Ça fait rêver les gens l'amour
Ça donne la vie, le tournis des petits gars qui courent
Ça fait lever les gens l'amour
Ça fait rougir, ça fait mentir, ça fait du bien tout court
Ça donne la vie, le tournis des petits gars qui courent
Ça fait lever les gens l'amour
Ça fait rougir, ça fait mentir, ça fait du bien tout court
Ça fait pleurer les gens l'amour
Ça fait sourire, ça fait gémir, ça fait du bien autour
Ça fait changer les gens l'amour
Ça fait parler, ça fait le vide autour
Ça fait de nous des âmes heureuses
Ça fait de nous des âmes sœurs
Ça fait de vous des amoureuses
Et de nous vos âmes sœurs
On est deux mon amour
L'amour, l'amour, l'amour
Tout va bien mon amour
L'amour, l'amour, l'amour
Ça abime des gens l'amour
Ça rend aveugle sans qu'on s'en sourd
Ça donne des ailes aux gens l'amour
Ça fait planer, ça fait le vide autour
Ça fait de nous des âmes heureuses
Ça fait de nous des âmes sœurs
Ça fait de vous des amoureuses
Et de nous vos âmes sœurs
On est deux mon amour
L'amour, l'amour, l'amour
Tout va bien mon amour
L'amour, l'amour, l'amour
Ça fait faire des kilomètres
Ça fait éteindre des abat-jour
Ça fait fumer une cigarette l'amour
Ça fait mincir les silhouettes
Ça fait casser des abat-jour
Ça fait stopper la cigarette l'amour
On est deux mon amour
L'amour, l'amour, l'amour
Tout va bien mon amour
L'amour, l'amour, l'amour
On est deux mon amour
L'amour, l'amour, l'amour
Tout va bien mon amour
L'amour, l'amour, l'amour
Pour Nicole
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