C'est ce qu'aurait répondu Winston Churchill alors qu'on lui demandait le secret de sa bonne santé et de sa longévité.
Dans notre famille, nous n'étions pas sportifs. Nous marchions beaucoup, pour aller à l'école à la gare ou au cinéma, et nous faisions du vélo. Ça s'arrêtait là.
Lorsque j'avais 7 ou 8 ans, je me souviens qu'il me fallait parfois passer l'après-midi du jeudi chez ma tante, à Chatou. Je me serais bien passé de cette véritable corvée... Car s'il faisait beau, je devais accompagner mes cousines au parc situé près de l'église,...
... où, très souples et sportives, elles se régalaient de monter à la corde lisse et de faire du trapèze ou des anneaux sur le portique du square où je n'étais pas capable de grimper.
J'avais les fesses trop lourdes et ma chère tante et mes chères cousines en faisaient des gorges chaudes.
La honte...
À l'école, tous mes copains jouaient au foot. J'étais tellement mauvais qu'ils ne voulaient même pas de moi comme défenseur à "l'arrière". Alors, je me contentais de les regarder dribbler et marquer des buts.
J'ai bien appris à nager la brasse en colonie de vacances, mais je n'aime toujours pas avoir la tête sous l'eau.
Quant au célèbre Tour de France, je n'ai jamais été passionné par cette compétition sportive et connaissais tout juste le nom de Robic, surnommé "Tête de cuir", qui avait remporté le tour en 1947...
... et le nom de Louison Bobet, le très populaire vainqueur des tours de France 1953, 1594 et 1955.
Mais j'ai tout de même regardé les coureurs lorsqu'ils sont passés juste devant notre maison il y a quelques années.
Pour la boxe, j'avais seulement entendu parler dans ma jeunesse, à la radio, de Marcel Cerdan et de Ray Sugar Robinson.
Il n'était pas question d'athlétisme, de tennis ou de rugby...
Non, le sport ça n'a jamais été mon truc !
