07/04/2017

Saint-Nazaire ♫




Lors de notre escapade à Noirmoutier en 1955, mon frère Edmond et moi étions passés par Saint-Nazaire pour rejoindre Le Croisic en stop et à pied.

La ville, célèbre pour ses chantiers navals de Penhouët (le paquebot Normandie en est sorti),...






... avait été occupée par les Allemands qui en avaient fait une base de sous-marins durant la Seconde Guerre Mondiale. De ce fait, elle fut détruite par de nombreux bombardements alliés et dut être presque entièrement reconstruite.







La route de Saint-Nazaire 
De Saint-Nazaire à l'Amérique 
La route de l'Amérique 
À l'endroit et à l'envers 
Dans les bistrots de la côte 
On y danse, on y danse 
Dans le ventre des cargos 
Quand ça danse, on y pense 

Que pour aller en Amérique 
Faut traverser tout l'océan 
Pour s'en aller sur l'Atlantique 
Faut de la chance et du beau temps 
Et faut quitter tous ceux qu'on aime 
Nos chats, nos chiens et Madeleine 
Tant pis s'ils en ont de la peine 
Mon capitaine 

La route de Saint-Nazaire 
De Saint-Nazaire à l'Amérique 
La route de l'Amérique 
À l'endroit et à l'envers 
Nom de Dieu, quelle java 
Quand on revient de là-bas 
Sur un cargo à tout va 
Tout va toujours de travers 

Pour revenir à Saint-Nazaire 
L'est reparti sur l'océan 
Quelle java sur l'Atlantique 
L'a chaviré, quelle misère ! 
L'a chaviré à l'heure même 
Où l'on disait à Saint-Nazaire 
Pourvu qu'il fasse beau en mer 
Mon capitaine 

La route de Saint-Nazaire 
De Saint-Nazaire à l'Amérique 
La route de l'Amérique 
À l'endroit et à l'envers 
Au large de Saint-Nazaire 
Quand ça danse, quand ça danse 
Un cargo qu'à le ventre ouvert 
Faut qu' ça chante, faut qu' ça chante 

Si vous allez en Amérique 
S'il fait beau temps sur l'océan 
Quand vous serez sur l'Atlantique 
Arrêtez votre bâtiment 
Et dites-moi si ceux que j'aime 
Mon chat, mon chien et Madeleine 
Ont des amours ou de la peine 

Mon capitaine 

Après une longue marche épuisante, je me souviens d'une halte bienvenue sur un banc public, le long du boulevard de l'Océan...




... et je revois toujours, sur un banc voisin, cette femme qui nous souriait tout en écartant ses cuisses...





>