31/10/2023
L'expérience de Milgram
La langue française
30/10/2023
L'union sacrée
29/10/2023
Maudit
28/10/2023
27/10/2023
Anti-rhume
On préfère manifestement injecter le vaccin ARNm de Pfizer à la population en omettant d'évoquer son inefficacité et ses effets graves, souvent mortels.
26/10/2023
Laiton
25/10/2023
Doigts croisés...
Crimes et délits
La France où les agressions, dégradations, bagarres, viols, et même meurtres sauvages sont légion, est devenue un véritable coupe-gorge, n'en déplaise au sinistre de la justice qui parlait de "fantasme"...
24/10/2023
La vieille qui marchait dans la mer
23/10/2023
22/10/2023
L'homme au cœur blessé ♫
Une chanson de Georges Moustaki (1973)
21/10/2023
Patate
C'est en langage populaire le nom de la pomme de terre, d'après l'anglais potato, mot emprunté à l'espagnol batata d'origine haïtienne, désignant une plante cultivée pour ses gros tubercules comestibles à chair orangée et douceâtre. D'où son appellation "patate douce" pour la distinguer de la pomme de terre avec laquelle elle n'a rien à voir, la première (ipomoéa batatas) appartenant à la famille des convolvulacées, la seconde à celle des solanacées.
Au printemps dernier, je suis amusé à faire germer une patate douce dans un bocal d'eau...
... voici ce qu'elle est devenue aujourd'hui avec ses fleurs violettes et blanches, semblables à celles du volubilis, dans un coin de notre terrasse :
"Patate" est par ailleurs le titre d'une pièce de théâtre de Marcel Achard créée au théâtre Saint-Georges en 1957, qui est restée six ans à l'affiche après sa création.
20/10/2023
Le temps qui passe
19/10/2023
Business plan
18/10/2023
Le babouin et le ouistiti
Disent qu’en leur pays, il y a bien longtemps,
Un gros babouin, gras et paillard,
Se fit, jadis, élire et devint président.
Un drôle de monarque, pour tout dire, propre à rien,
Atteint de priapisme, troussant moult guenons.
Plus prompt à ripailler et boire comme un vaurien,
Qu’à faire, pour son peuple, ce qui eut été bon.
Et il devint toujours plus vorace et plus gras.
Le vivre et le couvert : que faut-il davantage ?
Quand on aspire surtout à jouir de son état,
Et à mener la vie du rat dans un fromage.
Un jour en son royaume arriva un marchand,
Un sémite madré, qu’on nommait Attali.
Il était fort hâbleur ce fils de Canaan,
Portant sur son épaule un petit ouistiti.
« Majesté, dit le Juif, souffrez donc qu’aujourd’hui,
Je vous fasse un présent qui devrait vous ravir :
Je m’en vais vous donner ce charmant ouistiti,
Car il est fort aimable et fait pour vous servir »
« Vous n’avez rien à craindre, Sire, pour votre cheptel :
Il s’est amouraché d’une vieille guenon.
Il en est fort épris, ne sautant que sur elle,
Et aux autres femelles, ne trouve rien de bon. »
A ces mots le babouin, guilleret, tout content,
Accepte le présent et s’en va honorer,
Au sein de son harem et sans perdre un instant,
La susnommée Julie, sa guenon préférée.
Le ouistiti malin devint bouffon de cour,
On le trouvait gracieux, sautillant, primesautier:
Qualités qui manquaient au gros babouin balourd,
Avec son embonpoint et son cul tout pelé.
Or donc il advint ce qu’on pouvait prévoir :
Le babouin éreinté par maintes nuits de rut,
Fatigué, repu, et ne voulant rien voir,
Laissa le ouistiti occuper sa cahute.
Or ce dernier, roublard, n’attendait que son heure,
Pour occuper ce lieu où il se trouvait bien,
Et chasser le babouin jusqu’hors de sa demeure,
En lui volant son trône, son royaume et ses biens !
Par magnanimité ou bien par moquerie,
Il lui proposa bien quelques vieilles guenons :
La folle Ségolène, ou encore Valérie.
Ayant déjà donné, le babouin disait non !
Le ouistiti vainqueur savoura sa victoire,
Fit venir ses amis et sa vieille rombière,
Bâtissant un royaume dévolu à sa gloire,
Se fit dorénavant appeler Jupiter.
Le gros babouin furieux, trahi, déçu, floué,
Jura mais un peu tard qu’on ne l’y prendrait plus...
17/10/2023
Didier Raoult de passage au Québec...
... à l'occasion de la parution de son autobiographie.
Très intéressante entrevue que l'on ne risque pas de voir sur les médias oligarchiques français. Désolé, c'est un peu long mais lorsqu'on est à la retraite, on a le temps...
16/10/2023
Zèbre
Vivant en bandes, le zèbre se sauve à la moindre alerte et il est célèbre pour la rapidité de sa course.
De savants chercheurs de l'Université de Queensland en Australie affirment que les rayures du zèbre lui servent à confondre ses prédateurs (y compris les insectes piqueurs) en créant une sorte d’illusion d'optique. Les "informations trompeuses" données par les bandes verticales étroites sur le dos et le cou du zèbre combiné avec les larges rayures diagonales sur son flanc dégageraient des signaux de mouvements inattendus faisant confondre, à ceux qui l'attaquent, le sens de déplacement du zèbre.
15/10/2023
La centenaire ♫
Que j'use le même corps
J'ai eu cent ans hier
Mais qu'est-ce qu'elle fait la mort ?
J'ai encore toute ma tête
Elle est remplie d'souvenirs
De gens que j'ai vus naître
Puis que j'ai vus mourir
J'ai tellement porté d'deuils
Qu'j'en ai les idées noires
J'suis là que j'me prépare
Je choisis mon cercueil
Mais l'docteur me répète
Visite après visite
Qu'j'ai une santé parfaite
Y'est là qu'y m'félicite
J'ai vu la Première guerre
Le premier téléphone
Me voilà centenaire
Mais bon, qu'est-ce que ça me donne
Les grands avions rugissent
Y'a une rayure au ciel
C'est comme si l'éternel
M'avait rayée d'sa liste
Ca fait cent longs hivers
Que j'use le même corps
J'ai eu cent ans hier
Mais qu'est-ce qu'elle fait la mort ?
Qu'est-ce que j'ai pas fini
Qu'y faudrait que j'finisse
Perdre un dernier ami
Enterrer mes petits-fils?
J'ai eu cent ans hier
Ma place est plus ici
Elle est au cimetière
Elle est au paradis
Si j'meritais l'enfer
Alors c'est réussi
Car je suis centenaire
Et j'suis encore en vie
Moi j'suis née aux chandelles
J'ai grandi au charbon
Bien sûr que j'me rappelle
Du tout premier néon
J'ai connu la grande crise
J'allais avoir 30 ans
J'ai connus les églises
Avec du monde dedans
Moi j'ai connu les chevaux
Et les planches à laver
Un fleuve tellement beau
Qu'on pouvait se baigner
Moi j'ai connu l'soleil
Avant qu'y soit dangereux
Faut-il que je sois veille
Venez m'chercher, bon dieu
J'ai eu cent ans hier
C'est pas qu'j'ai pas prié
Mais ça aurait tout l'air
Que dieu m'a oubliée
Alors j'ai des gardiennes
Que des nouveaux visages
Des amies de passage
Payées à la semaine
Elles parlent un langage
Qui n'sera jamais le mien
Et ça m'fait du chagrin
D'avoir cinq fois leur âge
Et mille fois leur fatigue
Immobile à ma fenêtre
Pendant qu'elles naviguent
Tranquilles sur internet
C'est vrai qu'j'attends la mort
C'est pas qu'j'sois morbide
C'est qu'j'ai cent ans dans l'corps
Et qu'j'suis encore lucide
C'est que je suis avide
Mais qu'y a plus rien à mordre
C'est qu'mon passé déborde
Et qu'mon avenir est vide
On montre à la télé
Des fusées qui décollent
Est-ce qu'on va m'expliquer
Ce qui m'retient au sol
Je suis d'une autre école
J'appartiens à l'histoire
J'ai eu mes années folles
J'ai eu mes heures de gloire
J'ai eu un bon mari
Et quatre beaux enfants
Mais tout l'monde est parti
Dormir au firmament
Et y'a qui moi qui veille
Qui vis, qui vis encore
Je tombe de sommeil
Mais qu'est-ce qu'elle fait la mort ?