Bobby, un brave bâtard issu de basset-griffon-vendéen est né en même temps que moi et nous avons grandi et joué ensemble pendant quatorze ans.
Ce chien au poil rêche et roux ne comprenait que le polonais. Je me souviens que notre voisin, le père Dordonnat, un vieux Berrichon franchouillard toujours coiffé d'un canotier à la Maurice Chevallier, était obligé de lui crier do budzie ! (à la niche) quand, passant à travers la clôture, Bobby allait piétiner son jardin.
Nous avons ensuite adopté une chienne mâtinée de bas-rouge que j’avais baptisée Diana. C’est mon frère aîné qui l’a récupérée lorsque j’ai commencé à voyager outre-mer.
Lorsque j'ai vécu au Cameroun, j’avais fait venir d’un élevage varois un superbe boxer au nom aristocratique de Sikkim d’Artig-Siberg.
Plus tard, Félix, le chat que notre fils avait ramené du camp de Canjuers où il effectuait son service militaire, nous a tenu compagnie durant vingt-deux années.
J’en ai fait cadeau à mon copain d’alors, Edouard Valentin, quand il m’a fallu malheureusement quitter Douala.
Quant aux chats, il y en a toujours eu à la maison dans ma jeunesse. Ils se sont succédé au fil des années, et tous, mâles ou femelles, répondaient au nom de Maciek que leur donnait ma mère.
Plus tard, Félix, le chat que notre fils avait ramené du camp de Canjuers où il effectuait son service militaire, nous a tenu compagnie durant vingt-deux années.
Mon vieux Félix... |