31/01/2018

Le blues du blanc ♫



Oui, je sais, à part la couleur blanche (qui n'en est pas une à proprement parler) cette illustration n'a pas grand chose à voir avec la chanson qui suit...


Paroles de Claude Moine, musique de Pierre Papadiamandis (1985)


Un Martini Dry, une olive dans l'verre
Plus une fausse blonde qui fume une vraie faut l'faire.
Manque plus qu'au piano Nat King Cole,
Dents blanches
Smoking rose, chantant
Un blues pour Blanc.
Moi j'ai le blues du noir et blanc au ciné
Ou les vraies rousses ne sont pas décolorées,
Quand le "big band" est vraiment grand,
J'ai l'blues du blanc,
Du blanc.
Pourtant j'ai pas bu.
Et des films j'en ai vus
Où l'entraîneuse chante l'espoir
En enlevant ses gants noirs.
Blues du blanc,
Blues du blanc.
Mais, l'type au bar en fait trop dans la frime :
L'genre à mourir dès la première bobine.
Un homme de couleur beau et grand...
J'ai l'blues du blanc,
Du blanc.
Pourtant j'ai pas bu.
Des films j'en ai vus
Où le héros gagn'tout l'temps
Sans verser une goutte de sang.
Blues du blanc, blues du blanc.
Un Martini Dry, une olive dans l'verre,
Plus une fausse blonde qui fume une vraie faut l'faire.
Pour peu qu'le "big band" soit très grand
J'ai l'blues du blanc, du blanc,
Blues du blanc, du blanc
Du blanc
Blues du blanc
Du blanc...


Je n'ai toujours pas compris de quel "blanc" il s'agissait, d'autant plus qu'avec son phrasé un peu spécial, Eddy Mitchell "bouffe" la moitié des paroles de la chanson...



Il s'agit peut-être du "blanc" de cette illustration tirée du manuel de lecture scolaire du cours moyen des écoles de la IIIe République qui a été utilisé jusque dans les années 1950 ?




Mais je croyais qu'il ne fallait plus parler de races, qu'elles soient blanches ou noires... 
Finalement, comme tout finit par des chansons, ce sera un "coup d'blanc"...