J'ai emprunté à Dingo cette variante orthographique de blue-jeans, ce pantalon porté au cinéma des années 50 par Marlon Brando, James Dean ou Marilyn Monroe et qui pour moi symbolisait alors l'American way of life .
Dans ma jeunesse, il était souvent associé au blouson noir des "racailles" de l'époque et ma mère n'avait jamais voulu m'en acheter un.
Le mot "jeans" serait une déformation de "Gênes" qui désignait autrefois les marins génois, et le mot "denim" qui désigne le coton dont est fait le "bloudjine" vient du tissu sergé fabriqué depuis le XVIII° siècle à ... Nimes.
Quant à Levi Strauss, c'était un colporteur d'origine bavaroise (1829-1902) arrivé à San Francisco en 1850 avec pour seule richesse des bâches de chariot et de la toile de tente marron qu'il va teinter d'indigo pour conférer à ces toiles, une fois taillées, leur statut de vêtement de travail robuste et confortable destiné aux pionniers venus nombreux s'installer en Californie.
Il fait rapidement fortune en vendant ses pantalons aux fermiers, aux cowboys et autres chercheurs d'or.
Le chiffre "501" correspond au numéro du lot de tissu dans lequel fut taillé le premier "bloudjine" référencé en 1890. C'est "the reference"...
La coupe est immuable (shrink to fit) depuis plus d'un siècle.
Les rivets, initialement utilisés pour les harnais des chevaux, sont placés aux endroits stratégiques. Les boutons de braguette sont en laiton estampillé "Levi Strauss & Co SF CAL". Les deux surpiqûres parallèles sur les poches arrières (arcuate stitching) symbolisent les ailes de l'aigle des montagnes rocheuses. Le "patch", c'est l'étiquette en cuir cousue à droite de la ceinture arrière. Elle représente deux chevaux écartelant un pantalon, prouvant sa solidité. Le "tab device", petite étiquette rouge cousue à gauche sur la poche arrière a été apposée pour la première fois en 1936 dans le but d'éviter les contrefaçons.
Depuis les années 70 le "bloudjine" est devenu un signe identitaire d'appartenance qui s'affirme souvent par sa forme : le slim, le boot cut, le relax, le regular, le destroy, etc. ou par la marque : Levi's, Lee, Wrangler, Rustler, Cinch, Ariat, Diesel, Notify, Acquaverde, etc… Il en faut pour tous les goûts (et toutes les bourses...)
Le mot "jeans" serait une déformation de "Gênes" qui désignait autrefois les marins génois, et le mot "denim" qui désigne le coton dont est fait le "bloudjine" vient du tissu sergé fabriqué depuis le XVIII° siècle à ... Nimes.
Quant à Levi Strauss, c'était un colporteur d'origine bavaroise (1829-1902) arrivé à San Francisco en 1850 avec pour seule richesse des bâches de chariot et de la toile de tente marron qu'il va teinter d'indigo pour conférer à ces toiles, une fois taillées, leur statut de vêtement de travail robuste et confortable destiné aux pionniers venus nombreux s'installer en Californie.
Il fait rapidement fortune en vendant ses pantalons aux fermiers, aux cowboys et autres chercheurs d'or.
Le chiffre "501" correspond au numéro du lot de tissu dans lequel fut taillé le premier "bloudjine" référencé en 1890. C'est "the reference"...
La coupe est immuable (shrink to fit) depuis plus d'un siècle.
Les rivets, initialement utilisés pour les harnais des chevaux, sont placés aux endroits stratégiques. Les boutons de braguette sont en laiton estampillé "Levi Strauss & Co SF CAL". Les deux surpiqûres parallèles sur les poches arrières (arcuate stitching) symbolisent les ailes de l'aigle des montagnes rocheuses. Le "patch", c'est l'étiquette en cuir cousue à droite de la ceinture arrière. Elle représente deux chevaux écartelant un pantalon, prouvant sa solidité. Le "tab device", petite étiquette rouge cousue à gauche sur la poche arrière a été apposée pour la première fois en 1936 dans le but d'éviter les contrefaçons.
Depuis les années 70 le "bloudjine" est devenu un signe identitaire d'appartenance qui s'affirme souvent par sa forme : le slim, le boot cut, le relax, le regular, le destroy, etc. ou par la marque : Levi's, Lee, Wrangler, Rustler, Cinch, Ariat, Diesel, Notify, Acquaverde, etc… Il en faut pour tous les goûts (et toutes les bourses...)
L'un des tout premiers disques d'Adamo
En bluejeans et blouson d'cuir
Tu vas rejoindre les copains
Si tu y vas pas qu'est c'qu'ils vont dire
Quand tu les verras demain
En bluejeans et blouson d'cuir
Tu te crois en liberté
On ne pourrait te contredire
Ça blesserait ta dignité
En bluejeans et blouson d'cuir
Tu taquines tous les jupons
Vise-moi donc ça quelle allure!
T'as une affiche au pantalon!
Tu n'es pas mauvais garçon
Un p'tit rien te fait rougir
Vas profites de la leçon
T'es pas prêt pour jouer les durs
Tes bluejeans, ton blouson d'cuir
Tu les prends pour bouclier
Contre une vie qu'tu voudrais fuir
Parce qu'elle t'oblige à t'humilier
En bluejeans et blouson d'cuir
Tu taquines les jupons
Vise-moi donc ça quelle allure!
T'as une affiche au pantalon!
Tu n'es pas mauvais garçon
Un p'tit rien te fait rougir
Va, profites de la leçon
T'es pas prêt pour jouer les durs
T'es pas prêt pour jouer les durs
T'es pas prêt pour jouer les durs
Tu vas rejoindre les copains
Si tu y vas pas qu'est c'qu'ils vont dire
Quand tu les verras demain
En bluejeans et blouson d'cuir
Tu te crois en liberté
On ne pourrait te contredire
Ça blesserait ta dignité
En bluejeans et blouson d'cuir
Tu taquines tous les jupons
Vise-moi donc ça quelle allure!
T'as une affiche au pantalon!
Tu n'es pas mauvais garçon
Un p'tit rien te fait rougir
Vas profites de la leçon
T'es pas prêt pour jouer les durs
Tes bluejeans, ton blouson d'cuir
Tu les prends pour bouclier
Contre une vie qu'tu voudrais fuir
Parce qu'elle t'oblige à t'humilier
En bluejeans et blouson d'cuir
Tu taquines les jupons
Vise-moi donc ça quelle allure!
T'as une affiche au pantalon!
Tu n'es pas mauvais garçon
Un p'tit rien te fait rougir
Va, profites de la leçon
T'es pas prêt pour jouer les durs
T'es pas prêt pour jouer les durs
T'es pas prêt pour jouer les durs
