Mot issu du tibétain zeba, désignant la bosse du chameau et du... zébu.
Ce mammifère ongulé (bovidés) est caractérisé par de grandes cornes, une bosse graisseuse au niveau du garrot et une grande extension de peau sous le menton.
Descendant d’une espèce indienne d’aurochs, le zébu s’est répandu ensuite dans le reste de l’Asie, en Afrique et à Madagascar.
Sur la Grande Île où ils seraient aussi nombreux que les Malgaches, les zébus autrefois symboles de royauté représentent aujourd’hui la richesse des habitants qui placent leurs capitaux dans ces animaux domestiqués.
En milieu rural, posséder un grand troupeau de zébus est synonyme de réussite dans la vie sociale, et pour certaines ethnies comme chez les Baras, voler un zébu (omby) est un acte de bravoure.
Les zébus font partie des fêtes malgaches où la fortune d’une famille est estimée au nombre de bêtes sacrifiées.
La viande régalera les convives dans le romazava, puis les bucranes orneront les tombeaux.
Et comme disait l’autre zozoteur : "quand zébu, z‘ai plus soif"…
