Parmi mes souvenirs de voyages, je ne peux oublier Djibouti, où je faisais parfois escale lorsque je me rendais à Madagascar.
J'ai connu Djibouti quand cette région de la corne de l'Afrique s'appelait encore la Côte Française des Somalis. Elle prendra en 1967 le nom de Territoire des Afars et des Issas avant de devenir indépendante dix ans plus tard.
Je me souviens de la chaleur accablante, une température dépassant les 40° centigrades n'y est pas exceptionnelle. On disait qu'à la mi-journée, en laissant un véhicule au soleil, il est possible de faire cuire un œuf sur le capot.
Je me rappelle surtout avoir travaillé avec des importateurs grecs (dont un certain Koumoundouros qui m'avait "cherché des poux"...) et avec des commerçants arabes ou yéménites plus ou moins trafiquants et contrebandiers, le port d'Aden se trouvant de l'autre côté du détroit Bab el Mandeb.
Je me rappelle surtout avoir travaillé avec des importateurs grecs (dont un certain Koumoundouros qui m'avait "cherché des poux"...) et avec des commerçants arabes ou yéménites plus ou moins trafiquants et contrebandiers, le port d'Aden se trouvant de l'autre côté du détroit Bab el Mandeb.
C'est dans une boutique miteuse de ce type de rues que j'ai acheté en 1965, pour le prix d'un caramel, cette montre Seiko automatique (qui fonctionne toujours), ceci bien avant que Seiko, avec ses montres japonaises de précision, devienne la marque officielle des compétitions d'athlétisme.
